T'en souviens tu grand-mère ?
Moi je m'en souviens, c'était hier
La vie m'ouvrait grandes ses portes
Avide de tout connaitre peu importe
Les routes à prendre ou à dévier
Pour tout découvrir et à tout goûter
Que sont devenus nos cris joyeux
Eclats de rire, à qui mieux mieux
Les rondes à la récréation,
Les devoirs à la maison,
Les dimanches tous à la messe
Sans oublier de passer à confesse
Qu'est devenue l'insouciance
Que j'avais dans mon enfance
Dimanches, picnique dans les pinèdes
Par temps lourd dans les chaumières
On avait la nature en fête
Des espoirs plein la tête
Comment revenir sur un passé
Qu'est pour toujours oublié
Les cris lointains d'enfants joueurs,
La sieste des parents à l'ombre d'un pin parasol
Le retour à la maison en chantant
Tous en choeur, parents et enfants
Qu'est devenue cette joie d'antan
Je ne le retrouve à aucun moment
Les soirs d'hiver passés au coin du feu
Ecoutant les histoires à dormir debout
Une lampe à pétrole qui rechauffait l'ambiance
Les flammes se mouraient dans une dernière danse
Que sont devenues les veillées
Où tant d'histoires ont été narrées
Seule la cuisine éclairée et chauffée
Le froid sous l'édredon nous poussait
Dehors la nuit glaciale, soufflait le vent
Avant le sommeil, s'agitait l'imagination
c'est loin, si loin...
Mais je m'en souviens...
Nandy le 11/04/08
Moi je m'en souviens, c'était hier
La vie m'ouvrait grandes ses portes
Avide de tout connaitre peu importe
Les routes à prendre ou à dévier
Pour tout découvrir et à tout goûter
Que sont devenus nos cris joyeux
Eclats de rire, à qui mieux mieux
Les rondes à la récréation,
Les devoirs à la maison,
Les dimanches tous à la messe
Sans oublier de passer à confesse
Qu'est devenue l'insouciance
Que j'avais dans mon enfance
Dimanches, picnique dans les pinèdes
Par temps lourd dans les chaumières
On avait la nature en fête
Des espoirs plein la tête
Comment revenir sur un passé
Qu'est pour toujours oublié
Les cris lointains d'enfants joueurs,
La sieste des parents à l'ombre d'un pin parasol
Le retour à la maison en chantant
Tous en choeur, parents et enfants
Qu'est devenue cette joie d'antan
Je ne le retrouve à aucun moment
Les soirs d'hiver passés au coin du feu
Ecoutant les histoires à dormir debout
Une lampe à pétrole qui rechauffait l'ambiance
Les flammes se mouraient dans une dernière danse
Que sont devenues les veillées
Où tant d'histoires ont été narrées
Seule la cuisine éclairée et chauffée
Le froid sous l'édredon nous poussait
Dehors la nuit glaciale, soufflait le vent
Avant le sommeil, s'agitait l'imagination
c'est loin, si loin...
Mais je m'en souviens...
Nandy le 11/04/08
Quand tu n'étais qu'une enfant
A la vie tu voulais t'accrocher
Une vraie exploratrice
Personne ne pouvait arreter
Ni tes sourires ni tes caprices
Cris joyeux au fond des coeurs
Souvenirs, non pas des leurres
Cache cache saute mouton
Rondes à mouchoir perdu
Le lot des récréations
Auxquels on ne joue plus
L'insouciance devenue sagesse
L'enfant est devenue tigresse
Promenades dominicales
Vacances loin de la maison
Pour les enfants c'était normal
Pour les adultes complications
Le passe est bien passé
Le présent faut l'affronter
Les jeux dans les ruelles permis
Car tranquilles sans automobiles
Aujourd'hui serait de la folie
De jouer dans les rues des villes
Chaque temps a ses propres joies
Chaque présent ses émois
Devant la télévision aujourd'hui
Ou les pensées dans ma musique
Les ordinateurs partagent nos vies
C'est démodé d'être classique
Avant de s'endormir pour les petits
Ecoutent des CD dans leurs lits
Il est des cuisines très bien équipées
Des grills électriques, des micro ondes
Puisque le temps nous est conté
C'est tant mieux pour tout le monde
C'est si prés , bien trop près
C'est la modernité...
Nandy le 12/04/08