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Je meurs et je renais chaque jour en partance …Que m’importent les nuits de veille ou de silence,Peu me chaut ce sanglot accompagnant l’absence,Puisque chaque matin est flèche d’une chance.Ma chanson se déroule au rythme de l’essenceOdorante de fleurs que cultive l’enfance,Ma quête se poursuit avec persévérance,Car c’est au fin’amor que m’attend la présen...
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Semha' Blog
Elle a depuis longtemps dans son jardin secretDes bouquets odorants de fleurs à peine éclosesQui, dès le soir venu, s'animent en balletPour frôler par leur vol ce que disent les roses.Elles parlent d'un songe en cascade magique,Ruisselante d'amour, de lumière entrevue,D'un savoir éclairant dévolu en musiqueEt d'accords partagés à la fl...
Le vent de ce matin a porté un messageDe colère et de feu par tout le paysage,Les temps sont revenus de la peur de tout autreQui emplit nos quartiers, voyez-là qui se vautre !La haine est de retour, couverte de raison,Le noir désir de meurtre, en cette occasion,Revêt le masque blême, hypocrite et fécondD’un rempart contre qui attenterait au fond.Cette...
Ce soir, j'irai chercher la luneDans son halo de vif-argent,Je grimperai chercher fortuneA sa lisière où je me rends.Pierrot m’attend au firmament,Il espère au clair de la bruneMe dérouler son compliment,Il l’a composé sur la dune.Cette ballade peu communeSera dite passionnément,Il me montrera la lagune,Son opalin scintillement.Ne me gardez point de r...
Cette aspiration à ce qui est beauté ...
Posté par Semha,
29 novembre 2009
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964 visite(s)
En hommage à Ludwig Lewisohn
Cette aspiration à ce qui est beauté,Cette profonde joie dans une intimitéDe l’esprit et du corps ne font que dirigerVers le manque de l’Autre et qui peut le combler.Au mystère d’Eros nous nous perpétuonsDans sa vaste lumière à l’étreinte nouée,Dont, transportés, joyeux - pleins - nous nous relevons,Pourvus d’une énergie ainsi renouvelée.Péché ! disen...
De par les temps de peine, au détour de tristesse,Lorsque l’âme est au noir ou le souffle en détresse,Il est un chemin sûr vers où trouver l’instantDu retour à la mer au ressac apaisant.Sur la grève tranquille, elle garde les oiseauxPrincesse alanguie et jouant de ses rouleaux,L’onde grise vibrant de tant de ses messagesRaconte la splendeur de son rêve en...
Pour celui dont la vie s’ouvre à l’exubérance,Dans la simplicité de ce moment suprêmeOù l’être aimé devient du monde transparence,L’intime en unité se pose en diadème.Dans le silence bleu de cette nuditéDes âmes et des corps unis, voluptueux,S’éveille à la clarté de l’ample véritéLe don, comme un aveu tendre et mystérieux.Et dans ce moment vif d'une c...
Leur souvient-il de ces jours-làEt de ce voyage impensableQui s’engloutit a capellaDans cet abîme insatiable ?Oui, c’est un homme, assurément, Qui a construit ce bâtimentDe noir désir au ciel de sangNourri de meurtre incandescentSur un chemin imprescriptibleS’avance la mort immobile,Réjouissance à l’indicibleDe cette tache indélébile. Et qui re...
Au silence d’hiver le jardin se réveilleDans le jour obscurci de nuages rageurs.Vers ailleurs, l’estival, sa lumière vermeille,Sont partis comme autant de pigeons voyageurs.Le rosier s’est tapi dans un calme trompeur,On croirait à le voir qu’il s’abîme au sommeil,Mais ce repos tranquille est toute une ferveurQui prépare déjà son regain sans pareil.La font...
J’aimerais tant aller danser,Car je me sais d’humeur joyeuse !Dis, voudras-tu m’accompagner ?Entends-tu les fifres jouerCette musique radieuse ?J’aimerais tant aller danser !Je vois les lumières brillerDe notre fête prometteuse,Dis, voudras-tu m’accompagner ?Dans tes bras je veux me cambrerLa nuit est si voluptueuseJ’aimerais tant aller danser...
Voici le jour venu de l’automne porteurD’orages menaçants, de tonnerre et de pleur.Les ravages du temps se comptent en nuits blêmesHostiles au repos né d’étreintes suprêmes.Il fait si froid dehors qu’on ne peut que resterA l’abri de son toit, près du feu demeurer.Le vent cogne aux carreaux dont les fenêtres closesSemblent avoir d’ici banni toutes les rose...
Les mots se tissent dans la grille de la vie,Case blanche en rupture ou case noire emplie,Les définitions aux jeux de dits rompuesDonnent sens aux secrets de ces erreurs voulues.A présent que le sphinx au sourire ludiqueSous forme d’anagramme a posé sa question, Le joueur exercé, déchiffrant le lexique, Trouve en lui le recueil de toute solution.Il s’ag...
C’est du bout de la plume et sur les feuilles blanchesQue j’aime à composer ma chanson des dimanchesDe pluie ou de soleil et je laisse mes tracesEn rature sonore, en marquage de places.Les écrans sont des tiers intrusifs et banalsDont je vois le regard et les aspects bancals,Il me faut être seule à l’écoute du ventQui vole au gré de page et nourrit mon t...
Déchiffrer l'invisibleet chercher à voirl’incompréhensible,réfléchir comme d’un miroir sans tainl’inconnu impassible,apprendre le futurà travers le feu sous la glacede la mémoire.Découvrir, au risque de la blessure,l’espace clos du silence,perdre les repèrespoursuivre la quêteentêtantede la vérité succincteet violente.Marcher dans le noiren se cognant...
A son sablier d'or laissant couler les heures,Le temps a suspendu dans un soupir heureuxCet instant immobile où le plaisir affleurePour deux corps enlacés aux ébats fastueux.Tandis que vêtements tombent comme pétales,Les bouches s'irisant de baisers plus hardis,L'étreinte s'est nouée en précieuses rafales,Vibrantes de lumière et d'hori...
Il est temps que je dise un caprice en ce jour, Comme un songe à ma guise, un espoir sans détour.Je voudrais tout apprendre, aller dire les langues,Vers l’universel tendre, effacer toutes gangues,Jouer lyre ou piano, poursuivre la musique, Composer concerto, rejoindre l’harmonique.Les siècles en sursis auraient de quoi me plaire,Au temps des Médicis, de...
Paris la douce au ciel d’étéBleu myosotis ennuagé,Paris fébrile au pas pressé,Odeur de pain, trottoirs mouillés.A la Concorde éclaboussée,Brillent pavés à pluie glissée,L’Orangerie s’est réveilléeEt le Grand Palais est trempé.Paris automne, rue des RosiersEt ses épices parfumées, Paris brouillard en blanc griséToute de brume enrubannée,Paris arbres ensole...
L’air est si doux ce soir et le ciel est si rougeQue tout semble arrêté dans l’attente du soir.Pas un bruit au jardin, seule une branche bougeAu chèvrefeuille dont les parfums semblent choir.Vers la dalle encor tiède et sur le mur de pierreSe glisse le silence à présent que la nuitS’avance en velours bleu pour poser près du lierreL’ombre d’un chant d’oise...
Parfois, il se retire vers des contrées lointaines n’appartenant qu’à lui,ce pays du silenceen souvenirs vivantsde légèreté enfuieet de désirs fauchés.Elle reste sur ses rives voit sa barque s’en aller,gardant précieusementles clés de leur foyer.Elle sait que de ces voyagesd’une berge à l’autre,il revient apaisé,peut de nouveau lui sourireet puiser à sa...
C’est dans un ciel meurtri que jaillit la colombeQui signe, nous dit-on, la fin des temps de pluie,D’orage diluvien et de peine infinie,Quand l’écharpe d’Iris sur le ciel clair retombe.Princesse aux ailes d’or, messagère des dieux,Elle tend les couleurs de la paix en nos lieux,De son épaule aisée, elle fend les nuéesEt ses pieds gracieux effleurent les ma...
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