C’est dans un ciel meurtri que jaillit la colombe
Qui signe, nous dit-on, la fin des temps de pluie,
D’orage diluvien et de peine infinie,
Quand l’écharpe d’Iris sur le ciel clair retombe.
Princesse aux ailes d’or, messagère des dieux,
Elle tend les couleurs de la paix en nos lieux,
De son épaule aisée, elle fend les nuées
Et ses pieds gracieux effleurent les marées.
Je rêve bien souvent de la suivre en des cieux
Où plane cet oiseau dans l’air silencieux
Habillé de lumière et diapré de rosée.
Mais nul ne l’accompagne en son envol divin
Autrement qu’en un songe dont je sais que demain
Se tracera en vers la mémoire jaspée.
Qui signe, nous dit-on, la fin des temps de pluie,
D’orage diluvien et de peine infinie,
Quand l’écharpe d’Iris sur le ciel clair retombe.
Princesse aux ailes d’or, messagère des dieux,
Elle tend les couleurs de la paix en nos lieux,
De son épaule aisée, elle fend les nuées
Et ses pieds gracieux effleurent les marées.
Je rêve bien souvent de la suivre en des cieux
Où plane cet oiseau dans l’air silencieux
Habillé de lumière et diapré de rosée.
Mais nul ne l’accompagne en son envol divin
Autrement qu’en un songe dont je sais que demain
Se tracera en vers la mémoire jaspée.
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