MON PERE

Citation (Josselfeo @ Nov 18 2008, 08:48 PM)
Il a des yeux mon père !
Des yeux à m'en donner des larmes
Des yeux qui pleurent à l'éternel
Dans lesquels on cherche la vie
Il a souvent la tête baissée
Avec les pieds qui traînent un peu
Un peu trop lourds d'avoir danser
Dans le mensonge et dans l'oubli
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Mais elle est fière d'avantage
Elle a des femmes au creux des bras
Qui lui rendent un peu de son ombre
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Et veut porter ces bras trop lourds
Elle veut le faire danser un peu
Dans ces rues qui n'ont pas de nom
Mais ma jeunesse est bien trop jeune
Pour comprendre les demi-mots
Elle ne pense qu'à monter la route
Qui l'amène à la grande ville
Avec des filles au creux des bras
Et des bouteilles au creux des mains
Avec des sourires dans les yeux
Dans lesquels on trouve la vie
Avec des filles au creux des reins
Car elles ont bu dans ma bouteille
Des filles qui ne sont que des ombres
Pour qui "je t'aime" ne veut rien dire
Il a des yeux mon père
A me transformer en statue
Et qui m'excusent depuis longtemps
De ne vouloir être comme lui
A me dire tous les jours qu'il sait
Et qui s'excusent de le savoir
Et qui se perdent dans le noir
Dans le dédain et le dépit.

Citation (Josselfeo @ Nov 18 2008, 08:48 PM)

Il a des yeux mon père !
Des yeux à m'en donner des larmes
Des yeux qui pleurent à l'éternel
Dans lesquels on cherche la vie
Il a souvent la tête baissée
Avec les pieds qui traînent un peu
Un peu trop lourds d'avoir danser
Dans le mensonge et dans l'oubli
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Mais elle est fière d'avantage
Elle a des femmes au creux des bras
Qui lui rendent un peu de son ombre
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Et veut porter ces bras trop lourds
Elle veut le faire danser un peu
Dans ces rues qui n'ont pas de nom
Mais ma jeunesse est bien trop jeune
Pour comprendre les demi-mots
Elle ne pense qu'à monter la route
Qui l'amène à la grande ville
Avec des filles au creux des bras
Et des bouteilles au creux des mains
Avec des sourires dans les yeux
Dans lesquels on trouve la vie
Avec des filles au creux des reins
Car elles ont bu dans ma bouteille
Des filles qui ne sont que des ombres
Pour qui "je t'aime" ne veut rien dire
Il a des yeux mon père
A me transformer en statue
Et qui m'excusent depuis longtemps
De ne vouloir être comme lui
A me dire tous les jours qu'il sait
Et qui s'excusent de le savoir
Et qui se perdent dans le noir
Dans le dédain et le dépit.