Il est 23 heures et rien n'anime mon quotidien. Seule, toujours, c'est immense mélancolie me tient compagnie. Elle m'habille, elle m'enrobe. J'ai noté que souvent, je soupire. Mauvais augure. J'ai le mal du non-vivre. Tout a le goût du banal. Ce sont mes yeux, je le sais, qui veulent regarder de cette manière.
Aujourd'hui, le vent doublait l'intensité du froid. Les dernières feuilles sont tombées. C'est triste et magnifique à la fois, l'hiver. Tout s'endort. Même moi ? L'écran me donne les images d'un Noël en France, un Noël où le mensonge est invité dans chaque maison. La fausseté des relations m'indispose tout autant que la disparition de la magie. Le merveilleux lui aussi est surfait. Les fêtes ne sont ni dans les repas ni dans les cadeaux. C'est pour cela peut-être que tout est fade. La fête n'est plus dans les coeurs, dans mon coeur. Que s'est-il donc passé ? Où ai-je fait défaut. Sur quelle pierre ai-je chuté et en me reprenant ai-je perdu l'envie du monde et de la vie. Non que je veuille mourir, non. La mort ne me tente pas plus.
J'imagine toutes mes connaissances, riant dans une boîte, avec de la musique et qui ne comprennent même pas ce qu'ils se disent. Là aussi, tout est faux. On force les rires, les complicités. On croit aimer, on s'embrasse parce que c'est comme ça que cela doit aller. On n'est pas normal si on ne drague pas, si on ne baise pas.
Moi, moi, je rêve. Je rêve que je veux de l'amour, de la passion, des déclarations comme les adolescents ou ces amants d'il y a longtemps. Mes bouquins sont ouverts, ma tête est ailleurs..............si loin de tout.
Aujourd'hui, le vent doublait l'intensité du froid. Les dernières feuilles sont tombées. C'est triste et magnifique à la fois, l'hiver. Tout s'endort. Même moi ? L'écran me donne les images d'un Noël en France, un Noël où le mensonge est invité dans chaque maison. La fausseté des relations m'indispose tout autant que la disparition de la magie. Le merveilleux lui aussi est surfait. Les fêtes ne sont ni dans les repas ni dans les cadeaux. C'est pour cela peut-être que tout est fade. La fête n'est plus dans les coeurs, dans mon coeur. Que s'est-il donc passé ? Où ai-je fait défaut. Sur quelle pierre ai-je chuté et en me reprenant ai-je perdu l'envie du monde et de la vie. Non que je veuille mourir, non. La mort ne me tente pas plus.
J'imagine toutes mes connaissances, riant dans une boîte, avec de la musique et qui ne comprennent même pas ce qu'ils se disent. Là aussi, tout est faux. On force les rires, les complicités. On croit aimer, on s'embrasse parce que c'est comme ça que cela doit aller. On n'est pas normal si on ne drague pas, si on ne baise pas.
Moi, moi, je rêve. Je rêve que je veux de l'amour, de la passion, des déclarations comme les adolescents ou ces amants d'il y a longtemps. Mes bouquins sont ouverts, ma tête est ailleurs..............si loin de tout.