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richard TR' Blog par Richard Taillefer



Quelques signes...

Posté par richard TR, 12 octobre 2009 · 644 visite(s)
poésie
MontmeyanAvenue du verdonLe piège incontournableDes samedis soirs de solitudeCafé des pas perdusLa tête dans le brouillardLa soupe au pastiset l'horizon suspendu à tes lèvres aniséesOn ne s'égare pasDans le sommeil des autresxIci la grande rueEtroite comme la veineD'une feuille séchée de marronnierAu soleil de midiSon vieux puitsPlus fleuri qu...


Une journée après l'autre...

Posté par richard TR, 20 mai 2009 · 542 visite(s)

Je vais. Je viens. Témoin de cette journée,de parfums, de fleurs, de lumière vagabonde.Sous le ciel léger, la lune resplendit aux creux de ta main.Il n'est plus rien, qui ne soit, ni loin  ni près.La nuit s'avance. Je ne veux rien de plusque de m'étendre dans le calmecomme rosée le matin. Pousser un long soupir,le poil dur et la barbe magnifique. Et songerà ta silhouette printanièrequi peu à peus'éloigne de moià petits pas furtifs  


AU ROND-POINT DES FALAISES (première partie)

Posté par richard TR, 11 avril 2009 · 525 visite(s)

Le livre s'ouvrepour qui sait attendre Saisonaprès saisonla parole se confondà la sève des motsNous avançonsSolitairesPlus loinque le regardPlus haut que le vertigeOn écritau hasard des cheminsd'un pointà l'autrel'interrogation demeurePlus présente encoreà chaque éclairciePatiemmentnous gravissonsles mêmes escaliersSous nos pascraque le bois mortdes légendes infidèlesA la croisée des rampeschaque instant de lumièrenous est comptéUne porterestée ouvertenous invite au voyagePar intervalle d'ancreles navires en détresseclosent leurs lucarnesA chaque vague rebellese dessine le portde nos intempériesEntre fosséet garriguele sentier arpenteun domaine imaginaireIcil'orageperce l'énigmeEmigréparmi les roncesle regard porte la cicatricedes contrées abruptesPas à pasle cheminrévèle son empreinteChargé de motset de saisonsil va à tout venantcolporter la nouvelleOn ignoreencore toutdes sa solitudelorsqu'à l'appel du refugele démarcheur cogneà la porte de nos silencesLe domainese limiteau profil d'un regardChaque repèretémoigne du quotidienPrécairel'horizon convergevers la paume de ta mainLa pierreprétexte du silencePar intervallel'ombre nous interpelleNous décryptons l'absencepour mieux nous égarerNuit cicatrice des rochesLe ventdans sa démenceangoisse la prairiePeur vigileSur l'autre versant- L'INACCESSIBLEQue de fleurs dans le jardin- (Que de crimes)Tu n'avais jamais cruaux cathédrales de sableTu portais ta croixpar habitude - Comme un aveuEntre les mursl'impatience du silencePremière marche - AttenteSur tes épaulesl'imposture d'un regardDialogues brefsLa rupture nous guetteTu voulais rompresans dire un motPar le hasardet la force des chosesDans ta têteles lieux devenaient sonoresLa ruepleine de soleildéjà ne t'appartenait plusLa neigeefface les visagesLe vent creuse sa nuitAu bout des doigtsl'absence - Comme une empreinteRenoncer n'est rienSédentairela nuit menace le paysageUne ombre se rapproche - Où s'éloigne ?Point de repèreSinon cette distanceque le regard appréhendeL'écho d'un pas dérisoiredans la confusion du ventA quoi bon tournerles aiguillages en dérisionJeter l'ancre entre les pagesPuisque les motsmènent toujours à une impasseRégulateur de la mémoiretu traces des itinéraires sans retourTu disaisrenoncer n'est rienTout n'est qu'une ombrearrachée à cette inaccessible lumièreTu rêvais de volets closde couloirs sans finSur la porteUne feuille de papier - Comme un crucifixAu rond-point des falaises (première partie).  


AU ROND-POINT DES FALAISES (suite et fin)

Posté par richard TR, 11 avril 2009 · 615 visite(s)

sur les mursces affichesqui nous collent à la peauDe porte en portetu brûles ton carnet d'adresses(Comme si chaque départn'était qu'un raccourci vers toi même)Parfois une main se tend- Tu t'y accrochesMais rien n'est d'éfinitifA cet instantimperceptibleOù la nuitse fait plus pressanteet basculeOn ditque quelqu'unquelque partse replie dans sa têteCogne son frontcontre les butoirs de la solitudeEveille en luides détresses anticipéesIls ont ditque l'ombre soitet nous avons renoncéà notre propre lumièreAux gestes lentsdes moissons maternellesIls ont dressé des muraillesarraché les racines de nos corpsEt nous avons eu peurde ce long silenceaprès l'orageNulle cicatriceà l'écoute des joursAu loinla ville perpétueses rumeurs clandestinesDans la plaineun dernier regardconfond la prairieLa ruese briseau rond-point des falaisesLa lumière tombeplus noire que la pluieNomadesde toute absenceles colonnes se courbentsur d'étranges silhouettes printanièresLe ciel t'éclairemais en toi est la nuitPlus tenace qu'une roncesur le bord du cheminEt si parfois tu consensà douter des circonstancesRebelle entre tes maillestu t'égares vers d'autres certitudesCette ombre sur le murL'herbe en écharpeautour de tes épaulesEt ce soleil trop fort et nuoù le bleu appréhende la mortDans toute sa dimensiontoute son immobilitéSous le tilleulune balançoiredéfie le tempsAu pied du murl'ombre rappelle la lumièrePeu importe le regardl'horloge est immuableSur l'envers du décor - L'exubéranceL'horizonronge la merJe te cherche encoreEntre les maillesle piège - Peut-êtreMais commentnous confondreen une seule et même solitudeUne odeur magique de cendreaccuse nos visagesNous portonstant de forêtsdépouillées de leur cheminSémaphoreparmi les chimèresnous attendronsles prophètes du matinChaque éclaircie de forêtse fait silence de roncesEntre les crêtesl'horizon jaillit d'un regardTout brûle encorelorsque la nuit s'immobiliseEn marge des saisonsl'argile du cheminL'été cogneaux fenêtres de l'absenceGestes en frichesque dénonce l'épure d'un regardLa grille était ferméeet le jardin closQuelques pans de lumièretrahissaient un chemincadran de roncesau pied d'une poubelleDans la boîte aux oiseauxle facteur déposaitles fragments d'un puzzle quotidienNous dérivons sans cesseau gré des équinoxesToute approche - Nous éloigned'une esquisse promiseNaufragés de l'aubenous appareillonsles parois d'un labyrinthequi nous absorbentTout s'éclairelorsque la mer se retireLentementla plage prend corpsS'estompent les cicatricesPlus tardresurgirontentre les algueset les crustacésles cathédrales de sableMiroirde nos galetsAu rond-point des falaises (Richard Taillefer. Prix Froissart. Aux éditions des cahiers Froissart)  


LITANIES POUR QATRE SAISONS (suite et fin)

Posté par richard TR, 11 avril 2009 · 767 visite(s)

Adossée au comptoirla solitude se niedans le marc d'un café arroséIcion tue le tempsà petit jeuau hasard d'un dé jetéDehorsla rue semble porterle deuil des oripeauxDans le noirles enfants ont peurLa nuit sera longue à mourirAu bleu de nos paupièresfamilière la neige s'endormaitfraîche comme un oreiller blancCe n'était qu'au matindans un brouillard de cheveux blondsqu'un rayon de soleilsaluait nos pas d'enfantTraverséepar la brumela neige reposaitdans la confidence des moussesNous ignorions tout encorede la légende du loupSous nos pasbrûlait le givreLa nuitviendrait assez tôtnous initier aux rites du mystèreAux hasard des roncesreposent de vieilles pierresLes chimères se sont tuesSeuleune croix de boistémoigne d'une absence habitéeDans l'immobilité des horlogesrein n'indiquait autre choseLes mâts de cocagnesuccédaient aux mâts de cocagneL'enfance sans un motgrimpait aux liserons du douteEn vainnous cherchionsune lueur de fougèreun printemps de roncesLe regardcherche le regardmais nul n'écoutele silence des autresDans la plainepassent des trainsvides de tout voyageParlerétait chose rareLes mots cognaientau gel des palissadesOn déposait l'absurdedans de vastes tombereaux antiquesL'enfance sans un criprécédait le cortègeA l'instant méridienoù la nuit pénètre la mémoirele crépitement du bois secdans l'âtre de la cheminéefait frissonner nos corpsd'une étrange incertitudeLe ventà même la terrecorrompt son existenceUn regardépris d'hirondellesfigurait le retour du printempsL'hiveravait tissésur nos fronts d'argilede larges sillonsDes jours encapuchonnésil ne restaitqu'une odeur de vanilleun flanc posésur le bord de la fenêtreDans la cheminée de nos doutesreposaient encoreles cendres de l'espéranceAprès la saison des nocesla moisson se voulait maternelleLes moissonneuses-lieusesbattaient l'air frais du matinD'un pas tranquillele geste lentles hommes au teintcouleur des blés mûrsétreignaient les bottes de paillede leurs bras loudscomme des tenaillesà faire l'amourPeu à peule champ se dénudaitse sa crinière blondelaissant apparaîtrele calvaire secretd'un monde en migrationErrance des laboursAu creux du sillonle soc converseavec la rugosité de la terreChaque graineest un feu d'artificepromis aux noces du printempsLitanies pour quatre saisons ( Richard Taillefer. Prix Froissart. les éditions des cahiers Froissart)...


LITANIES POUR QATRE SAISONS (première partie)

Posté par richard TR, 11 avril 2009 · 598 visite(s)

Iciles mots prennent racinedans un alphabet de terre rougeoù se corrompt l'accentd'un air de farandoleRacines profondesensemencées de sangCe n'était qu'un peu de rienUne odeur d'herbe sèchearrachée à la solitude de ton corpsMoisson amère de la terreEpousailles en noirDe père en filson puisait l'eauà grand seau d'espèrancePourta...


C'est ici que tout commence

Posté par richard TR, 10 avril 2009 · 547 visite(s)

C'est icique tout commencePierre après pierrece palais idéal."Sous les pavés la plage"Bleus sont les nuages qui passentChargés de motset de saisons.On construit ses rêvesdans le regard des autresQui a vécu Qui vit et qui vivraC'est un phare qui veilleau dessus de la ville.Je vous écrisavec les motsde ceux qui ont gardé dans les yeuxla forc...


En un clin d'oeil

Posté par richard TR, 27 mars 2009 · 492 visite(s)

Un manègeChevaux de boisAu parc Borélyen plein cagnardtes yeux pleins d'étoilesPlace DaumesnilDimanche de marchéSur l'étalage printanierLes fruits de Mireilleéclatent au soleilSur le comptoirUn petit sauvignonAvant la tempêteet la dernière cigaretteClos des tulipesUne rose à la mainTon sourire dans la nuitSur l'écranCinéma de l'océanVogue...





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