Recueillement
Dans les hasardeuses fluidités de la nuit
J'aime sonder la profondeur de mes abîmes
Déambuler dans mes labyrinthes intimes
Et réveiller l'ardeur des mes désirs enfuis.
Happant la douce lueur qui m'effleure sans bruit
Je récolte la pluie qui émane des cimes
Les perles englouties que le jour je réprime
Pour que reviennent enfin les rêves éconduits.
Sur cette plage d'ombres, la lune me transporte
Au souffle ravageur qui malgré moi m'emporte
Vers ton cœur voyageur et tes blonds paysages.
Qui sait si l'ouragan qui menace ma voile
Ne sera pas le plus sûr chemin vers l'étoile ?
Je me saoule sans fin de ce houleux présage.
22.09.07.