Le revers du monde
Derrière les remparts de la vie pure,
Enlisée dans le givre du départ,
Grisée par les rumeurs du monde,
Je sonde l’ampleur des ondes
Du séisme qui inonde
Jusqu’aux confins de l’univers.
Les traînées d’un ciel sans fard
Gravent des joies claires
Dans mon cœur assoiffé d’ailleurs,
La solide croix du désert
Comme horizon à nos mystères
Comme prison aux sourdes guerres
Qui se trament dans mon envers.
Le revers du monde, l’éternelle ronde
Des saisons qui réverbèrent
De doux paysages éphémères
Attisent de lourdes fièvres.
19.02.2010.
Derrière les remparts de la vie pure,
Enlisée dans le givre du départ,
Grisée par les rumeurs du monde,
Je sonde l’ampleur des ondes
Du séisme qui inonde
Jusqu’aux confins de l’univers.
Les traînées d’un ciel sans fard
Gravent des joies claires
Dans mon cœur assoiffé d’ailleurs,
La solide croix du désert
Comme horizon à nos mystères
Comme prison aux sourdes guerres
Qui se trament dans mon envers.
Le revers du monde, l’éternelle ronde
Des saisons qui réverbèrent
De doux paysages éphémères
Attisent de lourdes fièvres.
19.02.2010.