Dans des méandres dérisoires
J’épelle les espoirs qui fondent
Les ors des rêves qui redondent
Et viennent enrober le soir.
Funestes rumeurs fracassantes,
Des vibrations imperceptibles
Secouent la verdure paisible,
Sinueuses et menaçantes.
Rêve inouï, paix improbable
Au cœur d’un jardin interdit
J’ouvre mon âme à ce non-dit
Qui déploie ses beautés affables.
Printemps fidèle et généreux
Vacillant bonheur de lumière
Illusion à mes yeux si chère
Que le temps ne tue pas ton feu !
01.04.14.