La beauté affleurait dans l’univers hostile
Flambant abondamment sur la Terre fertile.
Lui puisait son désir de vie et son courage
Aux mers indéfinies qui berçaient ses rivages,
Forgeant dans le secret de sa quête éternelle
Les doux linéaments d’une vie parallèle.
Égaré sous l’orbe éteint d’un ciel sans étoile,
Égaré, recueilli dans des mains qui se voilent,
Au milieu des débris de rêves déclinés,
Il cherche à ressouder ces grains disséminés,
Sans fin, il se consume en joies et en détresses,
Réinventant un monde oublié sans adresse.
17.09.2016
- hasia et Loup-de-lune aiment ceci