Gangue d'espoir
Tu démontes en dansant les débris de mes deuils
S'évadant en geyser de leur vivant cercueil.
Je souffle sur les plaies enfiévrées de tes peurs
Livrant leurs mélodies aux hasards prometteurs
Cristallisons les sons scintillants du soleil
Qui offre l'éventail de ses bras en éveil
Aux effleurements sourds des sources de nos cœurs.
Voyageons vers les cieux larmoyants et sublimes
Qui jaillissent ardents des dédales intimes.
Dissolvons les barreaux de ces vastes cloisons,
Lavons nos illusions gangrenées de frayeurs
Dans les eaux en fusion de nos neuves saisons.
Sous les rameaux rieurs d'un arbre salvateur,
Loin des flèches aigries du monde inquisiteur,
Dans l'avenir qui tangue, une gangue d'espoir
Arc en ciel insolent qui relie l'aube au soir…
19 février 2006