Rengaine
Les étoiles pâlissent
Irradiées d'une folle lumière
Vestige d'une pépite enfouie
Dans les mondes méconnus de la vie abyssale.
L'automne déverse ses mille reflets d'or
Sur un monde sépulcral
Et les haines qui le gangrènent.
Le monde abonde en secondes oblongues
Qui s'estompent dans le flot ondulant qui tonne,
Onde âpre et monotone.
Tournoient la valse hostile,
Le sable volatile
Soulevé par les vents originels
Qui balaient ces aires crépusculaires
Vers où s'égrènent les rengaines primaires.
Le long des routes claires,
Je m'empare des rênes du présent
Pour vivre sans trêve
Renflouer la barque des rêves
Dans les méandres tortueux
De fièvres précaires
Sans peine
A rebours du temps
Ironie de l'instant…
04.10.08.
Et l'instant à rebours du temps qui passe on le sait et ne s'arrête pas....