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Ils claquent les talons, ils sont loin.....de férir,
Les grognards qui embouchent les clairons futiles.
La plaine semble morne aux cailloux infertiles,
Et sont leurs vocalises comme un chant de tir...
Jurant qu'ils chient du poivre aux gorges trop serrées,
Et tiennent un haro qu'ils huchent à grand bruit,
Ils font d'un pan de rien, un pan déjà détruit,
Quand l'aparté dévoie leurs ruines mal carrées.
Cahote ce convoi car le cortège atone
Ennoblit quelque rosse, et prend pour un pas franc
L'allure disloquée qui creuse son bas-flanc.
Bel équipage ajeun pissant de l'acétone,
Et les chars vont fleuris, déjantés sans chenilles.
Hâtifs,ils agonissent, maints canons de mousquet,
De tendresse maudite en un mesquin bouquet
Aux pointes de cactier parmi les cochenilles.
En joue cette roseur d'une légion d'honnêtes
Et sus à la rosette où l'on met son honneur,
A ne jamais savoir que le pauvre prêcheur
De crier un murmure, nous chuchote à tue-tête,
Je vous aime...
Les grognards qui embouchent les clairons futiles.
La plaine semble morne aux cailloux infertiles,
Et sont leurs vocalises comme un chant de tir...
Jurant qu'ils chient du poivre aux gorges trop serrées,
Et tiennent un haro qu'ils huchent à grand bruit,
Ils font d'un pan de rien, un pan déjà détruit,
Quand l'aparté dévoie leurs ruines mal carrées.
Cahote ce convoi car le cortège atone
Ennoblit quelque rosse, et prend pour un pas franc
L'allure disloquée qui creuse son bas-flanc.
Bel équipage ajeun pissant de l'acétone,
Et les chars vont fleuris, déjantés sans chenilles.
Hâtifs,ils agonissent, maints canons de mousquet,
De tendresse maudite en un mesquin bouquet
Aux pointes de cactier parmi les cochenilles.
En joue cette roseur d'une légion d'honnêtes
Et sus à la rosette où l'on met son honneur,
A ne jamais savoir que le pauvre prêcheur
De crier un murmure, nous chuchote à tue-tête,
Je vous aime...
