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Rebâtis les coeurs purs, et recroise une nef,
Où ta voix lèvera nos figures aux stèles,
Comme une onde reprend les airs des parentèles
Au lieu qu'elle affadisse ton être. Ton fief.
Des paupières baissées sans partage d'envie...
Et que donne en prière une aura qui soupire
Les prisons de ce monde où cette ombre n'est pire
Que lorsque sous le masque elle emmure sa vie.
Tu décharnes, ô génie, tes gisants subalternes,
Egrisant les violons aux musiques pleurées.
Et si l'âme qu'on frotte en des quintes leurrées
Se jouait sur la corde qui pend tes lanternes,
Où le rouge éhonté des lueurs vespérales
Coulerait ses vitraux. Nos enfants crucifiés...
Dis, Pieta douloureuse aux deux seins scarifiés
Tes bras porteront-ils tant d'autres cathédrales...
Où ta voix lèvera nos figures aux stèles,
Comme une onde reprend les airs des parentèles
Au lieu qu'elle affadisse ton être. Ton fief.
Des paupières baissées sans partage d'envie...
Et que donne en prière une aura qui soupire
Les prisons de ce monde où cette ombre n'est pire
Que lorsque sous le masque elle emmure sa vie.
Tu décharnes, ô génie, tes gisants subalternes,
Egrisant les violons aux musiques pleurées.
Et si l'âme qu'on frotte en des quintes leurrées
Se jouait sur la corde qui pend tes lanternes,
Où le rouge éhonté des lueurs vespérales
Coulerait ses vitraux. Nos enfants crucifiés...
Dis, Pieta douloureuse aux deux seins scarifiés
Tes bras porteront-ils tant d'autres cathédrales...
