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Nous laisserons mourir les saisons du bel âge
Dévolues à nos sorts, et comme un terme échu
Nous quitterons la vie en un jour mal fichu,
Quand s'attarder encore devient un outrage...
Nous voudrons le soupçon de la posterité
Immanquablement qui en éteint les dorures,
Sous la mousse abrégeant, des nos vieilles gravures,
Une trace perdue avant l'éternité...
Et nous partirons seuls sans plus une illusion,
Celle d'avoir coulé des bonheurs inutiles.
Aurions-nous pu leur dire, amoureux malhabiles,
A ceux que l'on regrette, un mot de confusion...
sauvegarderons-nous le souvenir tronqué
Et la forme indécise des stèles obliques,
au calcin qui patine leurs veines antiques,
un oubli que le temps, sans sa gouge, a plaqué...
Dévolues à nos sorts, et comme un terme échu
Nous quitterons la vie en un jour mal fichu,
Quand s'attarder encore devient un outrage...
Nous voudrons le soupçon de la posterité
Immanquablement qui en éteint les dorures,
Sous la mousse abrégeant, des nos vieilles gravures,
Une trace perdue avant l'éternité...
Et nous partirons seuls sans plus une illusion,
Celle d'avoir coulé des bonheurs inutiles.
Aurions-nous pu leur dire, amoureux malhabiles,
A ceux que l'on regrette, un mot de confusion...
sauvegarderons-nous le souvenir tronqué
Et la forme indécise des stèles obliques,
au calcin qui patine leurs veines antiques,
un oubli que le temps, sans sa gouge, a plaqué...
Ou l'idée de l'amour...