je chercherai la veine où repose un diamant,
Je creuserai le coeur de mes nuits ordinaires
Qui figent l'acier bleu sur des cercles polaires,
Et attachent mes sens à ce froid si aimant.
Doux rêves déblayés de mes deserts obscurs,
J'arracherai les sels aux roses lunatiques.
Elle aura macéré ses rhizomes rustiques,
L'évaporite écrue née des sables impurs.
Et quant à retourner un ciel de tramontane
Ou taire la lueur dans les yeux de l'enfant,
Je fuirai mon étoile à l'écrin trop bouffant
promis comme l'amour dont l'ombre seule plane...
Un être bien vivant, lui, le reconnaîtrai-je,
Mais ne sait-on jamais, en ce jour aussi beau,
si le gravillon pâle éteignant un tombeau
Crisse à la finitude. Et comment le saurai-je...
Je creuserai le coeur de mes nuits ordinaires
Qui figent l'acier bleu sur des cercles polaires,
Et attachent mes sens à ce froid si aimant.
Doux rêves déblayés de mes deserts obscurs,
J'arracherai les sels aux roses lunatiques.
Elle aura macéré ses rhizomes rustiques,
L'évaporite écrue née des sables impurs.
Et quant à retourner un ciel de tramontane
Ou taire la lueur dans les yeux de l'enfant,
Je fuirai mon étoile à l'écrin trop bouffant
promis comme l'amour dont l'ombre seule plane...
Un être bien vivant, lui, le reconnaîtrai-je,
Mais ne sait-on jamais, en ce jour aussi beau,
si le gravillon pâle éteignant un tombeau
Crisse à la finitude. Et comment le saurai-je...
Et la réponse est en chacun de nous...
Merci.