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Une fin heureuse...

Posté par lio..., 11 décembre 2010 · 637 visite(s)

Tu naquis sur le tard, douloureuse paresse,
Boule nue de cyanose enrobant un flegmon.
Qui ahane ou qui pousse à la vie que l'on presse
Est alors que l'instinct va du ventre au poumon.
Tu parus le replet des cueillères d'argent,
Pain de sucre gluant à l'énorme épaulette.
Ecorcher les replis en ce temps si urgent
Saigne un coeur qu'on arrache à l'obsène squelette.
Avorton et nabot, enfant sale tu passes
Au travers du miroir, à vau-l'eau du reflet.
Tu profanes l'obscure lueur des impasses
Et dans l'antre éjacules ton être incomplet.
Tu forças les secondes, implacable amoureux
Et brûlas tes idoles en pâles volutes
Où l'odeur de la cendre envahit jusqu'au creux
De ces vulves bridées sous les jupes des putes.


Il est mort le bel ange à la nuit descendue
Qui ourdit la noirceur sur les murs de sa geôle.
Dans le ciel, un augure, cette étoile pendue
Comme lui anodine, et pourtant presque drôle...




poème très émouvant...non, bouleversant,
Est-il vraiment mort le bel ange ?

Poètiquement
Cécile


Mourir comme une nécessité...
Il fallait qu'il grandisse,

Pour mieux renaître ensuite.

Je l'entends respirer, et je le vois qui existe à nouveau.
Différemment... ;) ;)