Impassible toton sous le vent, crucifié,
Au chapeau trop fané, à la vieille penaille,
On l'attife debout d'un haro mortifié
En plantant le piquet des bonshommes de paille.
Et le ciel qui lui chuinte une broue sans éclat,
Du temps dit la longueur aux saisons paysannes,
Sur l'habit ravaudé dont il pisse l'aplat
De constance humiliée quand il ouvre les vannes.
Lui, quintaine fera croasser les corbeaux
Où si haut d'un perchoir l'arrogance s'étale.
Une hampe à ses manches d'épis en lambeaux,
Il implore à jamais l'horizon qui l'empale...