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Et enchante l'éxil, d'un silence et son cri...

Posté par lio..., 01 mai 2012 · 730 visite(s)

C'est un jour qui échappe à la triste langueur
Des mémoires trouant le drap blanc de l'hiver.
Il fait sourdre une écume ainsi qu'une tumeur
Au poumon de l'orgueil, insoucieux et amer.
Tu aimas des saisons, leur chair vive gonflée
Par la folle illusion de ne pas défleurir.
Une aurore nouvelle aprés l'autre soufflée,
Et du temps fraternel, il t'advint de flétrir,
Ce sein pur qui nourrit tes futiles élans
Cependant que ton corps en des geôles certaines,
Eut longtemps à errer parmi nains et tyrans
Qui reniaient les serments comme on brise des chaînes.
Résolu, Il est l'heure où te dire enfin libre
Aux croisées des chemins, au grand pas de l'oubli,
Te vaudra cet aveu que la souffrance vibre
Et enchante l'exil, d'un silence et son cri...