Il me reste le temps de gravir des collines.
Aux quiètudes dormantes, elles semblent rendues !
De chamades mourantes en siestes ténues,
Dans la hâte, indolent, si blasé, je culmine
En-deça du grand ciel à l'échine érodée,
Autrefois exhaussant mes glorieuses voltiges.
Un sommet, son abîme, ineffables vertiges,
Au versant lumineux, et l'autre dénudé.
Il me reste ces lieux pour camper le croissant
De lunes édentées derrière leurs joues creuses.
L'espace de la nuit, firmament d'accoucheuses !
Auraient-elles fait naître un astre s'élevant
Par-dessus les rondeurs de mes portes cochères
Eclairées chichement dans le jour casanier.
Il s'adosse le vide ainsi qu'un roulottier,
Quand d'un air ennuyeux, il vole mes chimères...
Aux quiètudes dormantes, elles semblent rendues !
De chamades mourantes en siestes ténues,
Dans la hâte, indolent, si blasé, je culmine
En-deça du grand ciel à l'échine érodée,
Autrefois exhaussant mes glorieuses voltiges.
Un sommet, son abîme, ineffables vertiges,
Au versant lumineux, et l'autre dénudé.
Il me reste ces lieux pour camper le croissant
De lunes édentées derrière leurs joues creuses.
L'espace de la nuit, firmament d'accoucheuses !
Auraient-elles fait naître un astre s'élevant
Par-dessus les rondeurs de mes portes cochères
Eclairées chichement dans le jour casanier.
Il s'adosse le vide ainsi qu'un roulottier,
Quand d'un air ennuyeux, il vole mes chimères...