Venez tendre galant
La nuit tend son noir balandran.
Filons, Amour, sur notre couche,
Articulé-je à votre bouche,
Abandonnez l’heure au cadran.
Talonnez-moi, tendre galant ;
N’ayez crainte : prenez ma taille.
Sans honte je vous encanaille.
Batifolons en roucoulant.
Vous voilà déjà plus folâtre
Mais je vous aime ainsi, bellâtre,
Quand mon jupon vous soulevez.
Je le chuchote en confidence :
Mon plaisir s’en trouve avivé...
Osez, cher ami, l’impudence!
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