Ta présence
Dans ma souffrance,
Dans ma désespérance
J’ai fermé bien des portes
Fui délibérément ta présence
J’ai marché dans des dédales
De grande lassitude
Où j’espérais me perdre.
Assise, la tête entre les mains
J’ai pleuré des fontaines de larmes
Jusqu’à faire enfler des ruisseaux,
J’ai épuisé toute l’eau de mon corps.
Mais toi sans compassion,
Avec cette inépuisable passion
Patiemment tu attendais
Que me revienne la raison.
Une évidence m’est alors apparue
La vie, sans ta présence à mes côtés
Chaque jour renouvelée,
Serait une maison sans mur
Une forêt sans arbre
Un soleil sans chaleur
Une plage sans sable
Un océan sans eau…
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