La tendre nature estivale
Le soleil incendie la campagne au matin
Le bel astre s’irise en un air enfantin
Et la joie se répand dans l’azur en chimère
Comme une campanelle invisible éphémère.
Bientôt l’air retentit du babil de l’oiseau
Qui gazouille enchanteur du bout de son flûteau.
Leitmotiv ressassé pour l’amour d’une belle,
Tout le jour s’écoulant chantera ritournelle.
Les pétales des fleurs réveillent nos jardins,
Les tiges ballottées prennent des airs badins.
Le papillon câlin un instant s’y repose
Savourant le nectar de la plus belle rose.
Le grand bois s’enhardit alors fébrilement,
La faune qui dormait s’éveille agilement.
Du petit écureuil au grand daim tout s’agite
Chacun à tour de rôle émerge de son gîte.
J'en suis émerveillée, ravie comme une enfant,
Mon cœur est ébloui Dieu que c’est réchauffant.
Que de beautés détient cette immense nature,
Ce soir j’étalerai ce cadeau en peinture.
(Ecrit en 2005)
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