«LES RIDEAUX DU TEMPS»
Un rai tendu nappé d’étoiles
La nue géante sous les voiles
Et de frémir.
De l’étincelle fort lointaine
Irisant l’eau de la fontaine
Et de gémir.
Le faîte des arbres dans l’ombre
S’incline dans un salut sombre
De corps tordus.
Grande forteresse dressée
Confuse peuplade enchâssée,
De bras tendus.
Pâleur d’un lac où l’eau transpire
La lune blanche qui se mire
En tons vermeils.
Rêve de nuit, divine plume
Le temps n’est pas à l’amertume
Sages conseils.
Lueurs dansantes sur le môle
Dans le silence où se contrôle
Une émotion.
S’éveille alors l’aube nouvelle
Devant cette nuit qui chancelle
En rotation.
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