« Peinture…»

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« Peinture…»

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Devant mon chevalet

De mémoire je trace

Du bout de mon pinceau

Chacun de tes traits

Qui sont miens.

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Nul détail exploré

Que je ne connaisse pas

Corps au parfum

De ce délicat printemps.

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Quand soudain tu arrives

Ton regard malicieux

Me désarme, pas de drame

Juste le matériel à terre.

Nos rires fusent.

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Au diable, la peinture ne me déplorera pas.

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Tu m’enlaces

Tes bras sont une bien douce écharpe

Qui me donne une toute autre ardeur.

Je me laisse aller avec douceur

Ne perdons jamais la moindre parcelle

De bonheur quand elle est présente.

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