"Sans amour on n’est rien du tout…"
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Fuyant dans les cieux assombris
L’Astre luminescent replie ses rais un à un,
Dans la grande toile jaune et ocre.
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Il disparaît, en un cercle rougeoyant,
Qui peu à peu se perd dans l’horizon.
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Ô favorable occurrence de l’heure
La foule a déserté la plage.
La mer lisse est au repos, miroir
Nous offrant ses délicats reflets,
À l’abri d’un monticule, dans la sérénité
Nos corps mollement alanguis
Ont envie de reprendre de l’ardeur.
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Dans la douceur paisible de ce crépuscule
Tu m’enveloppes de tes bras,
Et me butines de tendres baisers,
T’attardant sur mes petits monts.
Je sens s’ériger ton membre.
Ma bouche sur ce viril appas
Se penche et s’entrouve de plaisir,
Pour le happer le suçoter
Et te faire gémir de plaisir.
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Quand tu seras tout émoustillé
C’est alors que trouvant le puits sacré
Il entamera une folle chevauchée
De démon fougueux pour s’évertuer
À cracher les jets de ses entrailles,
Ce divin nectar primordial à la vie.
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Puis quand les feux de l’aurore poindront
Toujours à l’abri au creux du nid moelleux
Nous nous éveillerons sereins et radieux,
Repus d’amour et de sommeil,
D’avoir passé une romanesque
Nuit d’intimité et de complicité,
Sous le regard de la voûte céleste
En présageant de vivre de nouveau
Cette abondance d’amour inégalable.
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