Musiciens badins
Nous partageons toute risée
En les goûtant, saveur osée.
J’aime t’entendre murmurer
Des mots d’amour à m’enivrer
Me voilà devenue coquine
Et plus impudemment câline
Chaque caresse est un frisson
Réchauffant ton divin buisson.
Corps détendus jusqu’à l’extrême
Chœur de la symphonie neuvième.
Aiguillonné par mon toupet
Tu ajustes ton fier archet.
On la joua flûte enchantée
Chaque grande œuvre fut translatée
Des partitions à n’en finir
Plus qu’un curé put en bénir.