Je n'ai eu qu'à naître, où est difficulté?Désir du mariage d'un homme et d'une femme,L'effort ne fut pas mien, ni de la sage-femmeQui frappa mon souffle, le voulant haleté.Ma mère déjà souffrait et j'en étais coupableComme le serais plus tard d'avoir voulu grandirDans la différence, de la vie m'ébaudirMalgré réprimande me v...

Les draps froissés.
J'ai écorché mes doigts sur l'écorce de l'hêtrePour y graver amour enlacé de mon cœur,Juste pour un baiser, un ambigu peut-être,Un regard mystérieux et un rire moqueur.J'ai exalté les mots les flattant de louangesPour les émotionner de ton simple merciLes clamant effacés par silences étrangesDe ton esprit obtus, par froideur endurci.Etre t...
Je ne suis que ton cœur qui attend de saignerEn océan d’amour où tu devrais baignerTon âme possédée par désir de colèreDevant ce silence qui, traître, t’indiffère.Je ne suis que ta voix désirant s’exprimer,L’instrument de l’espoir que je veux sublimerPour crier tendresse avant que te confondeCette indifférence qui s’exalte profonde.Caresse sentiment, donn...
Le cœur exposé sur le réseau,Esseulée dans nos rencontresOscillant comme le roseauElle s’offre et va à l’encontre.Partenaire de solitudeSur la toile des découvertes Elle demande certitudeDevant la page entrouverte.L’imagination vagabondeDans l’espoir de différence,Elle se révèle pudibondeDans la liberté d’indécence.Pixélisé, son sourireN’en est pas moins...
Si la rose cueillie dans mon jardin secretTroublerait ton âme d'un parfum de tendresse,Je saignerais mes doigts d'une douce caresseSur l'épine acérée punissant le toupet.Si la main quémandant la tienne comme appuiPour braver le chemin de nouvelle fortuneSolide te paraît et soudain opportune,Elle te guiderait au-delà de l'ennui.Si l'am...
Prostré sur la page pitoyablement blanche,Le poète maudit rumine son passé,Les heures de gloire de l'âme qui s'épanche,Pleurant les vestiges d'un rêve fracassé.Dans ses mains la plume, autrefois sa complice,Anémique d'avant se rouille de torpeurEt dans ce silence, récusant le suppliceAssèche son encre, s'abandonne à stupeur.Les mots, n...
Elle n'a que seize ans. Sa longue chevelureAux reflets d'enfance dissimule pudeur,Couvrant l'entrejambe de l'ami d'aventureEt cachant sa face, d'un semblant de candeur.Sa tête tombante au-dessus de cet ange,Il est immobile, comme en contemplation,Le regard pétrifié dans cet instant étrangePeut-être en attente de la sublimation.Une...
Ce soir, je laisserai mes regrets humilierUn restant de fierté et tristesse plierL'arrogance insensée de nier certitudeQue ce monde, sans toi, abonde en solitude.J'avouerai mes secrets, prosaïques et vains,D'avoir voulu être le plus fier des levains,Voulant sodomiser l'arrivée de tristesseQui rendrait mon âme vile scélératesse.Je saignerai...
J'ai voulu follement ignorer l'évidence,Folâtrant, insoucieux, sur un vieux chapeletD'âmes qui ne m'offraient que reproche aigrelet,M'engonçant d'un carcan de soumise impudence.J'ai fuit vers l'avenir, me grisant de la lie,Pour briser ce passé suppliciant le moment,Lui inculquant qu'amour ne fut qu'anomalieEt qu...
Pourquoi ne puis-je me dissoudre dans le vouloir d'absolu et me complimenter d'être, d'oublier que mon existence appartient aussi à cette foule qui envahit ma solitude, qui piétine l'univers que j'ai offert à mes désirs et s'indiffère de mon silence ?Que ne puis-je combler mon âme de ce sentiment si contraire à ses faiblesses et l...
Cassons ce chapelet d'émotionQu'égrène mon cœur incorrigiblementEt soumettons-nous à l'excitationQui ne connaît nul sentiment !Pare-toi de tes traitres artifices, Et n'aies crainte de mes blessures.Feins l'innocence de tes capricesEt abandonne ton cœur à sinécures.Abuse de prétentieuse vantardiseEt rassure-toi dans ton illusion;Ton...
Fière d'autorité, crois-tu qu'il te suffiseDe vouloir que mon corps doive t'appartenirPour que je ne puisse décider quelle miseA ton jeu de l'amour il me faut convenir?Tu me prétends vicié, corrompu à faiblesse,Soumis à la passion de nos ébats fougueux,La proie du vouloir que, et même s'il me blesse,Tu es seule reine et je ne suis que...
J'avais pourtant déjà perdu toute illusionEt dans mes longues nuits, tu devenais un rêveToujours inachevé, secret dans l'effusionDe sentiments oiseux que mon âme soulève.Je m'étais résigné à laisser l'avenir Embrumer ton passé de ce chemin d'erranceQue serait te gommer de quelque souvenirMe voulant enchaîné à cette circonstance.J'a...
A question de mon cœur, j'ai voulu certitudeDe mon amour pour toi, en sachant l'amplitudeDe cette dévotion qui l'enchaîne en esclaveA ton monde désir, où il n'est qu'une enclaveJ'ai entrouvert alors la porte au souvenir,Questionnant le passé pour savoir l'avenir,Effeuillant chaque instant partagé avec toiDe son intensité, de s...
J'avais indélicatement cueilli une rose dans un jardin savamment dessiné, et patientais l'instant de la rencontre à l'orée du destin. L'herbe était fraîche mais pourtant si engageante. Je m'allongeai, insouciant, déjà savourant l'émotion de la découverte. Je ne m'interrogeais pas, je savais. Seuls les derniers rayons de soleil...
On ne te demandait qu'une terre d'asile,Un port où l'errance deviendrait souvenirDans l'esprit de l'homme au destin si fragile,Qui reçut le serment de connaître avenir.Tu insufflas espoir, entérinant promesse,A chacun de ses jours, à chaque lendemain,Permettant liberté de refuser ta messe,Dupé par l'assertion que l'amour est hu...
Vagabond résigné à l'amour infidèle,J'égrenais sentiments d'un cœur endolori,Avec trop d'illusion, de crainte qu'il ne gèleEt ne finisse un jour mourant au pilori.Abusé trop naïf, victime de l'espoir,J'ai laissé mon âme s'abandonner ailleurs,Devenir fantôme derrière le miroirEt se tromper d'être rentier des rimailleurs....
Bienvenue céans noble dame!Tendez la main que je la baiseEt permettez que je m'enflammeDevant votre regard de braise.Consentez qu'on vous débarrasse, Que je profite de vos charmesEt souffrez que je m'embarrasse, Déposant à vos pieds mes armes.Mon cœur est votre désormais, Envers lui soyez magnanimeCar il ne vous sera jamaisTraître et surto...
J'ai voulu lui dessiner un mouton Sur la planète de son étoile, Mais, dans ma main le crayonS'est cassé et a déchiré la toile!J'ai voulu lui offrir un palaisConstruit sur le sol de son désert, Sur la rive d'un océan que je salaisDe regret à son goût trop disert!J'ai voulu le nommer princeDu royaume de mon cœur, Seigneur régnant...
A l'aube, de mes yeux les pupilles dilatéesPar rêves obscurs, j'ai voulu le réveilPlaisant de volupté dans lectures ouatées, Aux sentiments brillant plus dorés que soleil!Curieux, je suis allé cueillir la floraisonNocturne du jardin partagé par ces fleursQui aiment s'épanouir pendant toute saisonEt butiner douceur de leurs rires et pleurs....
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