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Chronique d’un fait-divers
(A Elodie, meurtrière de sa fille par amour.)
De tant aimer seras-tu pardonnée,
Commuée de cet amour assassin
Ou te laissera-t-on abandonnée
Dans le soulagement de ton chagrin ?
Justice insiste et se veut décidée,
Vengeance elle crie et peu lui importe
Les larmes roulant sur ta peau ridée,
Libération que ta douleur emporte.
Elle était ta fille et n’était personne
Cloitrée dans un monde où l’on ne vit pas,
Un corps inerte que destin rançonne,
Un esprit vide demandant trépas.
Mère enchainée à l’amour désarmé,
Condamnée au martyr de sa souffrance,
Que de courage dans ton bras armé
Quand tu lui apportas la délivrance !
Que l’histoire connaisse l’équité
Et te conforte de ton sacrifice!
Si, morte elle connaît la liberté,
De l’avoir libérée est ton supplice.
(A Elodie, meurtrière de sa fille par amour.)
De tant aimer seras-tu pardonnée,
Commuée de cet amour assassin
Ou te laissera-t-on abandonnée
Dans le soulagement de ton chagrin ?
Justice insiste et se veut décidée,
Vengeance elle crie et peu lui importe
Les larmes roulant sur ta peau ridée,
Libération que ta douleur emporte.
Elle était ta fille et n’était personne
Cloitrée dans un monde où l’on ne vit pas,
Un corps inerte que destin rançonne,
Un esprit vide demandant trépas.
Mère enchainée à l’amour désarmé,
Condamnée au martyr de sa souffrance,
Que de courage dans ton bras armé
Quand tu lui apportas la délivrance !
Que l’histoire connaisse l’équité
Et te conforte de ton sacrifice!
Si, morte elle connaît la liberté,
De l’avoir libérée est ton supplice.
25/10/2006
