A l'aube, de mes yeux les pupilles dilatées
Par rêves obscurs, j'ai voulu le réveil
Plaisant de volupté dans lectures ouatées,
Aux sentiments brillant plus dorés que soleil!
Curieux, je suis allé cueillir la floraison
Nocturne du jardin partagé par ces fleurs
Qui aiment s'épanouir pendant toute saison
Et butiner douceur de leurs rires et pleurs.
La Reine du désir s'offrit à la question
Et me jura beauté, malgré son inquiétude
De libérer son cœur à son autogestion
Puis de le dominer de vive promptitude.
De l'Orient m'est venu un parfum enivrant
Qu'exhale, dévouée, une charmante fleur,
Etrange mystère baigné d'amour navrant
Qui pour ses deux surgeons accepte dictateur!
La cueillette des mots me parut abondante
Et riche de charme devant nouvelle pousse
Eclose dans la nuit et déjà belle plante,
Le cœur sous la plume, l'amour qui éclabousse.
Tel heureux jardinier, j'ai nommé chaque plante
Du nom des sentiments, en leur donnant mon temps
Et mon admiration pour poésie grisante
Qui me fait découvrir le soleil de printemps!
Mais soudain s'obscurcit le ciel de mon plaisir!
L'églantier a perdu ses fragiles pétales
Comme si lui-même s'est voulu dessaisir
De toute sa beauté, victime de cabales!
Tristesse est apparue devant la découverte
De cette page nue! Mes baisers se fanèrent
Sur les lèvres du cœur, déplorant cette perte
De tendresse et rire qui mon âme glanèrent!
Par rêves obscurs, j'ai voulu le réveil
Plaisant de volupté dans lectures ouatées,
Aux sentiments brillant plus dorés que soleil!
Curieux, je suis allé cueillir la floraison
Nocturne du jardin partagé par ces fleurs
Qui aiment s'épanouir pendant toute saison
Et butiner douceur de leurs rires et pleurs.
La Reine du désir s'offrit à la question
Et me jura beauté, malgré son inquiétude
De libérer son cœur à son autogestion
Puis de le dominer de vive promptitude.
De l'Orient m'est venu un parfum enivrant
Qu'exhale, dévouée, une charmante fleur,
Etrange mystère baigné d'amour navrant
Qui pour ses deux surgeons accepte dictateur!
La cueillette des mots me parut abondante
Et riche de charme devant nouvelle pousse
Eclose dans la nuit et déjà belle plante,
Le cœur sous la plume, l'amour qui éclabousse.
Tel heureux jardinier, j'ai nommé chaque plante
Du nom des sentiments, en leur donnant mon temps
Et mon admiration pour poésie grisante
Qui me fait découvrir le soleil de printemps!
Mais soudain s'obscurcit le ciel de mon plaisir!
L'églantier a perdu ses fragiles pétales
Comme si lui-même s'est voulu dessaisir
De toute sa beauté, victime de cabales!
Tristesse est apparue devant la découverte
De cette page nue! Mes baisers se fanèrent
Sur les lèvres du cœur, déplorant cette perte
De tendresse et rire qui mon âme glanèrent!