J'avais pourtant déjà perdu toute illusion
Et dans mes longues nuits, tu devenais un rêve
Toujours inachevé, secret dans l'effusion
De sentiments oiseux que mon âme soulève.
Je m'étais résigné à laisser l'avenir
Embrumer ton passé de ce chemin d'errance
Que serait te gommer de quelque souvenir
Me voulant enchaîné à cette circonstance.
Embrumer ton passé de ce chemin d'errance
Que serait te gommer de quelque souvenir
Me voulant enchaîné à cette circonstance.
J'avais fermé l'espoir à la continuité
De ces désirs de toi qui ne sont que folie
Me donnant sans remords à l'infidélité
De mes serments d'avant, morts par mélancolie.
De ces désirs de toi qui ne sont que folie
Me donnant sans remords à l'infidélité
De mes serments d'avant, morts par mélancolie.
J'avais ouvert mon cœur au gré de l'inconnu
A d'autres rencontres qui me voudraient tendresse,
A un subtil regret m'ayant avant connu
Qui à mon silence veut pardonner paresse.
A d'autres rencontres qui me voudraient tendresse,
A un subtil regret m'ayant avant connu
Qui à mon silence veut pardonner paresse.
J'avais fait promesse de t'accepter sans moi,
De garder l'amitié comme seule richesse
De cet instant de vie, comme l'unique émoi
D'un chagrin refoulé ne craignant pas tristesse.
De garder l'amitié comme seule richesse
De cet instant de vie, comme l'unique émoi
D'un chagrin refoulé ne craignant pas tristesse.
Je m'étais incliné à ne pas t'oublier,
A vivre sans répit tenace solitude,
Mais, car tu le voulais, je me vois supplier
De laisser la passion retrouver l'habitude.
A vivre sans répit tenace solitude,
Mais, car tu le voulais, je me vois supplier
De laisser la passion retrouver l'habitude.
Te fallait-il me voir à ton corps asservi
Pour que tu décides de reprendre le charme,
Jalouse de l'oubli qui t'aurait desservie,
Peu soucieuse d'amour et du risque de larme?
Pour que tu décides de reprendre le charme,
Jalouse de l'oubli qui t'aurait desservie,
Peu soucieuse d'amour et du risque de larme?