Réveil.
16/9/2006
16/9/2006
Tintamarre tenace et ennemi,
Cette sonnerie qui me harcelle
A l'ouïe s'impose et m'interpelle
Me criant que nous sommes lundi.
Cette sonnerie qui me harcelle
A l'ouïe s'impose et m'interpelle
Me criant que nous sommes lundi.
Je l'ignore et refuse mouvement,
Le corps apathique et l'esprit absent!
Perdu dans les méandres du temps,
Je revis hier et renie présent.
Le corps apathique et l'esprit absent!
Perdu dans les méandres du temps,
Je revis hier et renie présent.
Hier encore, je baisais ton corps
Et soudain je déteste mon oreiller!
Il me nargue et me veut réveiller,
Ridiculise le rêve et l'évapore!
Et soudain je déteste mon oreiller!
Il me nargue et me veut réveiller,
Ridiculise le rêve et l'évapore!
Hier encore, je chantais ton nom
Et de mes yeux caressais ton regard!
Un rayon de soleil me dit qu'il est tard,
Qu'il me faut m'apprêter, ou sinon!...
Et de mes yeux caressais ton regard!
Un rayon de soleil me dit qu'il est tard,
Qu'il me faut m'apprêter, ou sinon!...
Hier encore je partageais ton monde
Et me reposais dans le creux de tes seins!
Aujourd'hui je dois bouger mes reins
Et respecter la raison qui gronde!
Et me reposais dans le creux de tes seins!
Aujourd'hui je dois bouger mes reins
Et respecter la raison qui gronde!
Aujourd'hui, je dois accepter lundi
Et me donner à l'ennui de l'attente,
Vivre celle-ci en la sachant incidente
Et prier que vite vienne samedi!
Et me donner à l'ennui de l'attente,
Vivre celle-ci en la sachant incidente
Et prier que vite vienne samedi!