rouge sang
grandes rivières
qui coulez en moi
pleines d'un crépuscule
qui ne termine point le jour
***
vision
océan des blés
vos crêtes fauve
de chevreuils éperdus
***
traverser
enfant fugueuse
tes larmes de coquelicot
sur le rivage des blés
***
ne vivre qu'en poème...
brûlé
l'oiseau d'encre
aux flammes écrites du jardin
***
passage
août
mon pas brûle
dans tes flammes de paille
ma course crépite
dans la brisure de tes moissons
***
l'autre
je le voyais passer
lente musique mélancolique
nocturne du plein midi
étourdissant les portées urbaines
***
saveur
ferme lointaine
suspendue
au versant
lentement
l'ombre vespérale
se repaît
de ton rouge framboise
***
l'ange du cimetière
dans l'antre
de ta brisure
ont brillé
les yeux
de la bête de l'oubli
***
fleur
bête d'émeraude
ta grâce sans contingence
dans un songe de pétales blancs
***
yeux levés
entre les nuages
cette porte soudaine d'azur
métamorphose
continue
s'évanouir
avec l'espace de son secret
***
feuilles de maïs
délicates toiles émeraude
où le vent représente
son insaisissable théâtre d'ombres
***
indemne
ma vie
devenue
cette image
de papier
qui ne brûle point
en plein cœur
de la flamme
***
été finissant
grand vent
qui renverses
les coupes
de coquelicot
sur la soif de paille
d'une saison
en partance
***
instant
ermitage de lumière
sur le versant
déjà le vent
t'emporte
avec l'esquisse nébuleuse
de mon oraison
***
même
ombre d'oiseau
fondue soudain
dans l'ombre du tilleul
que gagne
déjà
le ressaut
de mon encre mélancolique
***
***
***
grandes rivières
qui coulez en moi
pleines d'un crépuscule
qui ne termine point le jour
***
vision
océan des blés
vos crêtes fauve
de chevreuils éperdus
***
traverser
enfant fugueuse
tes larmes de coquelicot
sur le rivage des blés
***
ne vivre qu'en poème...
brûlé
l'oiseau d'encre
aux flammes écrites du jardin
***
passage
août
mon pas brûle
dans tes flammes de paille
ma course crépite
dans la brisure de tes moissons
***
l'autre
je le voyais passer
lente musique mélancolique
nocturne du plein midi
étourdissant les portées urbaines
***
saveur
ferme lointaine
suspendue
au versant
lentement
l'ombre vespérale
se repaît
de ton rouge framboise
***
l'ange du cimetière
dans l'antre
de ta brisure
ont brillé
les yeux
de la bête de l'oubli
***
fleur
bête d'émeraude
ta grâce sans contingence
dans un songe de pétales blancs
***
yeux levés
entre les nuages
cette porte soudaine d'azur
métamorphose
continue
s'évanouir
avec l'espace de son secret
***
feuilles de maïs
délicates toiles émeraude
où le vent représente
son insaisissable théâtre d'ombres
***
indemne
ma vie
devenue
cette image
de papier
qui ne brûle point
en plein cœur
de la flamme
***
été finissant
grand vent
qui renverses
les coupes
de coquelicot
sur la soif de paille
d'une saison
en partance
***
instant
ermitage de lumière
sur le versant
déjà le vent
t'emporte
avec l'esquisse nébuleuse
de mon oraison
***
même
ombre d'oiseau
fondue soudain
dans l'ombre du tilleul
que gagne
déjà
le ressaut
de mon encre mélancolique
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- En hoir de Loup-de-lune aime ceci