ce grand vent nocturne
je le connais
ce vent de la solitude opiniâtre
ce vent de l'allure
qui devance la chair
ce vent qui émeut
jusqu'à l'effroi
les géants de pierre
juchés
sur les édifices
il souffle
à l'instant apothéotique
de l'humain silencié
sa fraîcheur
rappelle
les premières lunes
de l'affranchissement
et dans son serment
de ruines
errent des lueurs mendiantes d'aurore
je le connais
ce vent de la solitude opiniâtre
ce vent de l'allure
qui devance la chair
ce vent qui émeut
jusqu'à l'effroi
les géants de pierre
juchés
sur les édifices
il souffle
à l'instant apothéotique
de l'humain silencié
sa fraîcheur
rappelle
les premières lunes
de l'affranchissement
et dans son serment
de ruines
errent des lueurs mendiantes d'aurore
- hasia et En hoir de Loup-de-lune aiment ceci
Aurore sans nom..
et temps de l'émoi
s'accordent sans plus de bruit...
hasia