j'ai tant marché
dans la nuit d'hiver
j'ai coupé mes veines
avec la lame de la lune
mais
la cloche obsédée par l'heure
pour unique saignement
ô quand viendras-tu m'affranchir
des aubes orphelines
de ton éveil
Une variante retrouvée dans les papiers personnels de Loup-de-lune :
j'ai tant marché
à travers les rafales
qui apiècent l'hiver
dans le dilemme de l'orée
avec la lame de la lune
j'ai coupé mes veines
mais unique térébrante
tout au minuit obsidional
la cloche pour saignement
ô quand viendras-tu
m'affranchir des aubes orphelines
de ton éveil
(F. G. Di Gabriele, 11 mars 2022)
dans la nuit d'hiver
j'ai coupé mes veines
avec la lame de la lune
mais
la cloche obsédée par l'heure
pour unique saignement
ô quand viendras-tu m'affranchir
des aubes orphelines
de ton éveil
Une variante retrouvée dans les papiers personnels de Loup-de-lune :
j'ai tant marché
à travers les rafales
qui apiècent l'hiver
dans le dilemme de l'orée
avec la lame de la lune
j'ai coupé mes veines
mais unique térébrante
tout au minuit obsidional
la cloche pour saignement
ô quand viendras-tu
m'affranchir des aubes orphelines
de ton éveil
(F. G. Di Gabriele, 11 mars 2022)
- En hoir de Loup-de-lune aime ceci
Tel un appel de vie
tourné vers l'Autre en pure vibration
et fréquence fondamentale
dans l'opacité de notre nuit
hasia