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Coda

Posté par Loup-de-lune, 24 janvier 2018 · 1 072 visite(s)

Coda


♦️ En hommage à Mademoiselle Lin
Musicienne de l'azur ♦️



or l'ayant déligotée de sa mémoire
ce trajet en pâmoison
qui participait d'une poudre de harpe

son cerceau d'hématies
s'étrangeant de la diastole
gagnait le lutin des ponants

par la collusion des souffles
son fatum palimpseste
était disséminé

la surséance
immanente à l'intègre azur
blanchoyait d'une ouatine musicienne

or parmi l'évanouissante portée
cette note inconsolablement inchoative
qui lunait comme un filigrane
sur des mains décorporées



Loup-de-Lune,

 

" Cette note inconsolablement  inchoative" , c'est l'essence même de l'acte de la création poétique, Nous avons tous l'archet en main, à la recherche du rêve qui nous habite, au plus profond de nous, et auquel il faut donner son envol : vous le faites, pour votre part, merveilleusement.

 

Cette "note ", par le miracle de la synesthésie , donne naissance à une lumière lunaire "sur des mains décorporées" : c'est cette image que l'on emporte avec soi , à la fin de la lecture , comme un  précieux talisman.

 

Merci.

 

 

Michel Conrad

Loup-de-Lune,
 
" Cette note inconsolablement  inchoative" , c'est l'essence même de l'acte de la création poétique, Nous avons tous l'archet en main, à la recherche du rêve qui nous habite, au plus profond de nous, et auquel il faut donner son envol : vous le faites, pour votre part, merveilleusement.
 
Cette "note ", par le miracle de la synesthésie , donne naissance à une lumière lunaire "sur des mains décorporées" : c'est cette image que l'on emporte avec soi , à la fin de la lecture , comme un  précieux talisman.
 
Merci.
 
 
Michel Conrad


Ce temps ici offert
pour venir à la rencontre...
pour dire avec ce que l'on est
ce que l'on a ressenti

...oui, il y a ce protagoniste qui revient, le geste d'écrire qui n'a de cesse d'être interrogé et d'interroger... dans son vêtement de métaphores arlequin...

... et comme retentit ce mot de synesthésie!... l'ouïe, la vue et le toucher vont, plus que se répondant, se confondant... Au coeur même de la coda d'une musicienne de chair, semble germer la Musique elle-même... Et quelle jouvence de lumière, à muer la mort en prélude, la fin en ouverture...

Loup-de-lune

... merveilleuse aventure humaine
que celle de (re) lire
de (re) découvrir le poème
à la lumière de telles paroles

Ce temps ici offert
pour venir à la rencontre...
pour dire avec ce que l'on est
ce que l'on a ressenti

...oui, il y a ce protagoniste qui revient, le geste d'écrire qui n'a de cesse d'être interrogé et d'interroger... dans son vêtement de métaphores arlequin...

... et comme retentit ce mot de synesthésie!... l'ouïe, la vue et le toucher vont, plus que se répondant, se confondant... Au coeur même de la coda d'une musicienne de chair, semble germer la Musique elle-même... Et quelle jouvence de lumière, à muer la mort en prélude, la fin en ouverture...


Avec mon amitié reconnaissante,

Loup-de-lune

Loup-de-lune,

 

 

Ce que vous venez d'écrire met en lumière le titre de votre poème. "Coda" : "période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau" : oui, il n'y a pas de fin à la musique, elle est naissance toujours nouvelle, retour, résurgence , -- comme l'amour et comme la poésie, ces deux immensités.

 

 

Michel Conrad

Loup-de-lune,
 
 
Ce que vous venez d'écrire met en lumière le titre de votre poème. "Coda" : "période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau" : oui, il n'y a pas de fin à la musique, elle est naissance toujours nouvelle, retour, résurgence , -- comme l'amour et comme la poésie, ces deux immensités.
 
 
Michel Conrad



Je vous dis ma gratitude...

Loup-de-lune

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