
Sept fois évanouissante en poème : I Briquets
Posté par Loup-de-lune,
02 juin 2019
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SEPT FOIS ÉVANOUISSANTE EN POÈME
de tout mon coeur
et de tout mon esprit
POUR AURE
à la lumière de sa lecture
faite cadeau de Vie traversante...
I Briquets
II Chambre imagière IV
III Sanguisorbe
IV Dauphins
V Variations pour un fragment d'opéra
VI Phanies
VII Extinguible
I
Briquets
Consumée l'impasse du navire irruptif
par le métier de flammer sur le noir mis mat par le cercle
de son irrépressible escape la cire souffle
des lueurs à l'ève rosale des moussaillonnes dialypétales
et la cueillie où surplombent les plus incarnates coupes
déjà tressaille de la partance que lui veut le débord des fruits
Chaque carreau confie son décijour à l'améthyste menuisée
où désormais la table a dardé les angles des appétitions surannées
le parsemis de la pierre angelicielle recompose un faraud
pour l'ovoïde d'un dansable fondant
avec la transpassante liqueur des astérisques du lilas
la noyade en xanthies du volutant photopleure se confond
Espéreuses d'apoastres après la sinécure du collier
deux perles germinent le cristallomauve de leur désengrènement
circumvaillantes de la mincie qui verre la soucoupe écaillée
sous la flagrance biaise du blanc la cursive déguerpit ses rubriques
alors de la lampe les arcescentes jaillies longues
peuvent brecher tout ce qui plafonnait encore
Ce gracile fût pour compendium d'une galerie
qui eût mené le candidat à l'avivoir pérenne
la surprise du poudrier déclos ministre sa joaillerie
à la paucité de l'onagre et à la minute lavandée de la fiole
calligraphe ou griffeuse de violacer des papillons la brillance
enchérit sur une galopescence dont le bronze s'encorbeille
de tout mon coeur
et de tout mon esprit
POUR AURE
à la lumière de sa lecture
faite cadeau de Vie traversante...
I Briquets
II Chambre imagière IV
III Sanguisorbe
IV Dauphins
V Variations pour un fragment d'opéra
VI Phanies
VII Extinguible
I
Briquets
Consumée l'impasse du navire irruptif
par le métier de flammer sur le noir mis mat par le cercle
de son irrépressible escape la cire souffle
des lueurs à l'ève rosale des moussaillonnes dialypétales
et la cueillie où surplombent les plus incarnates coupes
déjà tressaille de la partance que lui veut le débord des fruits
Chaque carreau confie son décijour à l'améthyste menuisée
où désormais la table a dardé les angles des appétitions surannées
le parsemis de la pierre angelicielle recompose un faraud
pour l'ovoïde d'un dansable fondant
avec la transpassante liqueur des astérisques du lilas
la noyade en xanthies du volutant photopleure se confond
Espéreuses d'apoastres après la sinécure du collier
deux perles germinent le cristallomauve de leur désengrènement
circumvaillantes de la mincie qui verre la soucoupe écaillée
sous la flagrance biaise du blanc la cursive déguerpit ses rubriques
alors de la lampe les arcescentes jaillies longues
peuvent brecher tout ce qui plafonnait encore
Ce gracile fût pour compendium d'une galerie
qui eût mené le candidat à l'avivoir pérenne
la surprise du poudrier déclos ministre sa joaillerie
à la paucité de l'onagre et à la minute lavandée de la fiole
calligraphe ou griffeuse de violacer des papillons la brillance
enchérit sur une galopescence dont le bronze s'encorbeille
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