
Sept fois évanouissante en poème : IV Dauphins
Posté par Loup-de-lune,
05 juin 2019
·
673 visite(s)
SEPT FOIS ÉVANOUISSANTE EN POÈME
de tout mon coeur
et de tout mon esprit
POUR AURE
à la lumière de sa lecture
faite cadeau de Vie traversante...
I Briquets
II Chambre imagière IV
III Sanguisorbe
IV Dauphins
V Variations pour un fragment d'opéra
VI Phanies
VII Extinguible
IV
Dauphins
Des coffres roulent leurs monceaux oubliés des mirances
des portulans s'exhalent de l'ingénuité des fouilles
pour se dérouter dans les limbes virides
résolument emportés sur les dos fugaces
les matelots se surprennent à s'insurger contre l'épave
et bondir déjà les rhabille de lune et de météore
Preste contempleur du hublot où tressaillait
dans l'éploiement du taffetas immaculé
un entrelacs de dauphinelles et de roses cent-feuilles
toute cueillaison confinée à la couronne
le bouleverseur persuada qu'ils s'évaderaient de la lame
la jeune éponyme de l'atoll
Virtuose la vie astreinte à l'inique saut
s'embarque dans la lyre qui appelle
et parmi les vagues au charmeur reprenant l'harmonie
par degré s'argyre s'appassionne la présence
puis au-dessus des ports temporels son liseré d'étoiles
réunit musique et rescousse en une nage de ciel
Avec les linéaments de la métamorphose parut leur cortège
et multipliant depuis le tracé du disparaisseur
leur capricance ils apprirent à jaillir à l'orange et au rose
les cherchures se divaguèrent pour ruisseler sur leurs arcelets
et dans l'ardeur à éprouver la nuit des conquérants sombrés
c'est concordamment qu'ils plongèrent avec l'incandescence congénère
de tout mon coeur
et de tout mon esprit
POUR AURE
à la lumière de sa lecture
faite cadeau de Vie traversante...
I Briquets
II Chambre imagière IV
III Sanguisorbe
IV Dauphins
V Variations pour un fragment d'opéra
VI Phanies
VII Extinguible
IV
Dauphins
Des coffres roulent leurs monceaux oubliés des mirances
des portulans s'exhalent de l'ingénuité des fouilles
pour se dérouter dans les limbes virides
résolument emportés sur les dos fugaces
les matelots se surprennent à s'insurger contre l'épave
et bondir déjà les rhabille de lune et de météore
Preste contempleur du hublot où tressaillait
dans l'éploiement du taffetas immaculé
un entrelacs de dauphinelles et de roses cent-feuilles
toute cueillaison confinée à la couronne
le bouleverseur persuada qu'ils s'évaderaient de la lame
la jeune éponyme de l'atoll
Virtuose la vie astreinte à l'inique saut
s'embarque dans la lyre qui appelle
et parmi les vagues au charmeur reprenant l'harmonie
par degré s'argyre s'appassionne la présence
puis au-dessus des ports temporels son liseré d'étoiles
réunit musique et rescousse en une nage de ciel
Avec les linéaments de la métamorphose parut leur cortège
et multipliant depuis le tracé du disparaisseur
leur capricance ils apprirent à jaillir à l'orange et au rose
les cherchures se divaguèrent pour ruisseler sur leurs arcelets
et dans l'ardeur à éprouver la nuit des conquérants sombrés
c'est concordamment qu'ils plongèrent avec l'incandescence congénère
- michelconrad, AURE et En hoir de Loup-de-lune aiment ceci