
Une saison en poème afin que soit rejointe Mademoiselle LIN : 42/66 Regard
Posté par Loup-de-lune,
30 août 2019
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Regard
à même le temps anuméral
le tamaya suspend
sa carpomélancolieuse angélophanie
mais sur tant d'ailes de scellement
l'après-sombre calque ses paupières
afin que paraissent des yeux de péridot
le tout à coup de safran
promeut les angles qui fenêtrent
au nonchaloir du sfumato
et par-delà l'évidence verdie
ingénument l'ombre route les aoûtements
dans un guillochis polymorphe
à même le temps anuméral
le tamaya suspend
sa carpomélancolieuse angélophanie
mais sur tant d'ailes de scellement
l'après-sombre calque ses paupières
afin que paraissent des yeux de péridot
le tout à coup de safran
promeut les angles qui fenêtrent
au nonchaloir du sfumato
et par-delà l'évidence verdie
ingénument l'ombre route les aoûtements
dans un guillochis polymorphe
- En hoir de Loup-de-lune aime ceci
Loup-de-lune
" pourquoi quand on entend le verbe "regarder" on ne voit pas "re-garder" = "garder à nouveau" ? Je penche que pour bien garder un troupeau, il faut re-garder, je sais pas, c'est une idée
mais aussi pourquoi lorsque l'on entend bien regarder il nous faut du silence ? ouais bon...
bien sûr encore, un regard d'eau ou d'huile, hors contexte peut avoir différents sens, même si celui d'huile toujours nage au dessus de celui de l'eau
mais alors quand on regarde la mer et que la mer est d'huile, y voit-on vraiment la mer?
mon père disait: "eau-delà: si tu as soif n'en parle à personne, les mots tournent autour du pot"
merci de m'inviter à faire à nouveau preuve d'un peu d'humour et d'imagination "
caillou caillasse