
Une saison en poème afin que soit rejointe Mademoiselle LIN : 51/66 La poétique du Café de la Gare
Posté par Loup-de-lune,
08 septembre 2019
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La poétique du Café de la Gare
ainsi multiplicateur des contre-lumières
le verre qui a quadrillé le comptoir
étoile sa contention réceptive
la variochimère
du rubis
de la chlorode
de l'oréocyanée
sergentes planétoïdes et arlequin
afin que le mur fût compromis
l'angle mué en vitaille
le cristallin fait parangon des myriocentèses
ira évacuant ses langueurs
S'allume
une animale colonne
vaporeux billard dont l'entrebâillure
résèque le dardement vert
et des globes sans origines
roulent leurs prégnances-bolides et
tout nombre lové jusqu'au foetus de l'abaque
ricochent du côté des amauroses qui terminent
dans l'éruptive raucité
des silhouettes lacuneuses
comme une cosmogonie
d'écho
en écho
aura dégermé son progrès
ainsi multiplicateur des contre-lumières
le verre qui a quadrillé le comptoir
étoile sa contention réceptive
la variochimère
du rubis
de la chlorode
de l'oréocyanée
sergentes planétoïdes et arlequin
afin que le mur fût compromis
l'angle mué en vitaille
le cristallin fait parangon des myriocentèses
ira évacuant ses langueurs
S'allume
une animale colonne
vaporeux billard dont l'entrebâillure
résèque le dardement vert
et des globes sans origines
roulent leurs prégnances-bolides et
tout nombre lové jusqu'au foetus de l'abaque
ricochent du côté des amauroses qui terminent
dans l'éruptive raucité
des silhouettes lacuneuses
comme une cosmogonie
d'écho
en écho
aura dégermé son progrès
- Esterina, AURE et En hoir de Loup-de-lune aiment ceci
Vous connaissez peut-être le beau poème de Jiri Orten sur l'enfant qui était heureux à l'intérieur du corps maternel et qui ressent sa naissance comme une mort atroce, une mort pleine de lumière et de visages effrayants, et qui veut retourner en arrière, en arrière au-dedans de sa mère, en arrière dans le très doux parfum. "
Milan Kundera, La vie est ailleurs