
Les Symphonies de Bruckner : Leukaima III

Leukaima III
... dédiée aux traversantes en leucémie...
.... à l'orée de Mademoiselle LIN...
lorsque les timbales eurent adamanté l'assomption
la contre-allée de chlorodrames échappa l'hôpital
à travers ses effraies de linge ses draps d'alucite
par-delà la tératédrie de ses chambres spasmiques
Leukaima regardait les sangs se délivrer du gradient
et des bracelets de leucocytes
enchérir sur les taillades des sursis
aux béés confins de la complexion parsternée
l'hématémèse a joint le limpide
ses spires lentes écarlatent l'indemne chiquenaude du tréfonds
pour ellipser son vivier de gemmes
autour de l'astre qui sanglote de cuivres
le courant point
arches plues des vols héroïques
prostyle des humus balafrés d'égrisées
à leur sourdre galeries et ponts
la réminiscence lacune par silhouettes
ou adorne au lieu que l'évanescence trempe l'oxycolorieur
étymone l'hymen de la serpente et du cache qui s'ésidère
avec son tranquilloïdal vivre
la lithophanie atlante
et les phalanges taillées en orphéennes eaux de brillants
appuient sur l'ultimesse de l'érythropoïèse
jusqu'à concordamment cercler ce qui s'inachève de leur effaçance
- bɔētiane et En hoir de Loup-de-lune aiment ceci
E. de Goncourt, Journal
*Créé à partir du nom propre de Georges Ohnet, romancier français (1848-1918) ennemi des Goncourt, pour le jeu de mots graphique avec l'adjectif "honnête" subséquent. L'interférence de la forme "ohnet" et de "honnête" permet de désigner le moralisme bien-pensant des oeuvres de ce dernier.
(Notule de Maurice Rheims)