
de la gaze des ramures hiémales
s'extrait infime l'arc nitescent
venant s'inscrire dans son carcan
de presque halo
la pulvérulence du sagittaire
lacte les inatteints
le carquois vague et bée parmi les galaxies
étrangères à la formule multiplicative
de l'empenne et de la pointe
le fatum du disparoir est le trait dardé
traversée l'arborescence
qu'a fusinée le premier instant de mon sang
impropice aux allégresses récoltantes
🩸💮🩸
une ligne d'étoiles serpente
tandis que de l'étable
dans le prolongement du regard des bêtes
l'aigu pailleté les traverse au plus radieux
meurtrissure en tremblé de lueur
au-dessus de la naissance
que lisère un mêlement
de mages et de pâtres
l'offrande de l'or et de la foi relaie
et parachève la crueur des rais
💮🩸💮
foyer des mille trains
un ovale
où la nitescence extrait
et rive ma passée
le safran y fait des châteaux de nord de sud et de l'éventuel point de départ sur lequel appuie mon délai
l'est et l'ouest y sont émulsionnés par le fluide brésil
le tremblé du trait noir
qui inachèvera toujours
la calligraphie de mon lendemain-poème
quelle est son ardeur à freindre
pour qu'éclose !
mes yeux se souviennent
de soulever leurs carats d'iris
parce qu'il existait un ciel à adorer
et l'art de facetter l'eau de l'infini
dans ses à-pics d'élucidation
la verrière avalanche tous les parcours à la sanguine
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W. Wolf