Source : L'orageL'orage
Il y a l'orage
Avec ses grands tremblements
Faisant écho à ma nature sauvage,
Il devient catharsis de mes tourments.
Ses pluies violentes rincent la terre,
La tête courbée on cherche un abri,
Avec l'humidité les odeurs se raniment,
Ça sent bon la terre,
Le parfum de l'herbe,
Du goudron sur la route.
J'aime l'orage.
Avec ses cris stridents quand il approche,
Ses éclairs éblouissants qui raniment le village alentour,
Où la foudre le déchire parfois cruellement,
Ses craquements furieux,
Ses zébrures dans le ciel aux formes improbables,
Et les roulements sourds quand il s'éloigne.
Alors je reste sans voix.
Comme une amante après l'acmé _
Et je respire à pleins poumons
Les parfums de mon jardin.
- Esterina aime ceci