Source : ZéphireZéphyrine
Comme jaime la brise qui court les soirs dété.
Quand, assis sous les cyprès, le soleil couché,
Zéphyrine, jeune homme aux ailes de papillon,
Vient nous caresser, nous donner des frissons.
Éole, maître des vents, nous lenvoie à foison,
L e soir venu ; nous nous rafraîchissons,
Le corps courbé, rompu, par la chaleur torride
Dun soleil implacable marquant la peau de rides.
Oui, comme jaime, au son des cigales,
Laisser courir lesprit et les songes éveillés,
Au cur reposant de cette nuit dété,
Où lucioles et lutins montrent le bout de leur nez.
Lair sent bon, la nature respire, se déploie,
Quant à moi je métire, tout mon corps se délasse,
Dans la mousse du sous-bois je mallonge, tête nue,
Et me perds en douceur dans des rêves muets.
PMH le 14/08/2023