La vallée s’assombri
La vallée s’assombri, c’est la fin de l’été,
L’ombre borde les contreforts.
La montagne s’en va dans le soir se coucher,
Le soleil de plomb se fait or.
Le col, dans le lointain, s’affiche en contre-jour
Contre le ciel orange et rose,
Et le soleil, rougeoyant, descendant toujours,
Assombri l’air où il repose.
Réveillés en sursaut par la fraîcheur de l’air,
Les criquets verts et roux des champs
Entonnent le début du chant crépusculaire
En un crescendo stridulant.
Le ciel balaie tout le spectre en s’assombrissant,
De l’azur au violet ; le soir
Passe comme un songe, tandis qu’au firmament,
Des points d’argent trouent le fond noir.
La montagne endormie se laisse envelopper
Par les brumes du crépuscule,
Et s'étend dans le creux douillet de la vallée
Au milieu des campanules.
Et la nuit vient, sans un bruit, de son pas feutré,
Embrasser la belle dormeuse,
Et laisse, au dessus d’elle, une lune allumée,
Comme une petite veilleuse.
La vallée s’assombri, c’est la fin de l’été,
L’ombre borde les contreforts.
La montagne s’en va dans le soir se coucher,
Le soleil de plomb se fait or.
Le col, dans le lointain, s’affiche en contre-jour
Contre le ciel orange et rose,
Et le soleil, rougeoyant, descendant toujours,
Assombri l’air où il repose.
Réveillés en sursaut par la fraîcheur de l’air,
Les criquets verts et roux des champs
Entonnent le début du chant crépusculaire
En un crescendo stridulant.
Le ciel balaie tout le spectre en s’assombrissant,
De l’azur au violet ; le soir
Passe comme un songe, tandis qu’au firmament,
Des points d’argent trouent le fond noir.
La montagne endormie se laisse envelopper
Par les brumes du crépuscule,
Et s'étend dans le creux douillet de la vallée
Au milieu des campanules.
Et la nuit vient, sans un bruit, de son pas feutré,
Embrasser la belle dormeuse,
Et laisse, au dessus d’elle, une lune allumée,
Comme une petite veilleuse.