Le jour a fait cesser sa fureur habituelle
Un vieil homme repose, étendu, empli d’âge.
A travers le volet, dans la nuit éternelle,
Le pin dépose une ombre autour de son visage
Animée par le pin que la brise balance,
L’ombre joue sur ses traits, et l’on ne saurait dire
Si les yeux endormis se ferment en silence
Ou si les lèvres se lèvent pour un sourire.
La chambre est silencieuse dans la nuit de juin,
Et dans l’air on perçoit, léger comme un chagrin,
Un esprit apaisé arrivant vers le lit,
Passant dans un soupir, et laissant après lui
Un missel fatigué, un miroir en morceaux,
Et un vieillard heureux au seuil de son tombeau.
Un vieil homme repose, étendu, empli d’âge.
A travers le volet, dans la nuit éternelle,
Le pin dépose une ombre autour de son visage
Animée par le pin que la brise balance,
L’ombre joue sur ses traits, et l’on ne saurait dire
Si les yeux endormis se ferment en silence
Ou si les lèvres se lèvent pour un sourire.
La chambre est silencieuse dans la nuit de juin,
Et dans l’air on perçoit, léger comme un chagrin,
Un esprit apaisé arrivant vers le lit,
Passant dans un soupir, et laissant après lui
Un missel fatigué, un miroir en morceaux,
Et un vieillard heureux au seuil de son tombeau.
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jean claude