Un arbre hiberne au milieu d’un champ enneigé.
Un ange abandonné s’est posé dans la neige.
Des pas vont jusqu'à lui, et repartent après.
Le monde est immobile au-dessous du ciel beige.
Un ruisseau ondule dans sa gangue de glace.
Deux feuilles mortes y sont restées enfermées.
Les brindilles tombées dessinent des rosaces.
Le vent ne souffle pas, la vie semble arrêtée.
Une maison se cache au-delà de son champ.
Sur le chemin, le gel a figé les ornières.
Le portail est coiffé de petits bonnets blancs.
La neige, en fondant, creuse un trou sous la gouttière.
Un vieux bonhomme fond, son chapeau dégouline
Le long de sa joue blanche, vers sa bouche en cailloux.
Un corbeau s’envole d’une branche trop fine,
Son long croassement fait vibrer le redoux.
Un perce-neige pointe le bout de sa fleur,
Le talus, peu à peu, se mouchette de vert.
Le monde blanc et gris retrouve ses couleurs ;
Nous sommes en Avril, c’est la fin de l’hiver.
Un ange abandonné s’est posé dans la neige.
Des pas vont jusqu'à lui, et repartent après.
Le monde est immobile au-dessous du ciel beige.
Un ruisseau ondule dans sa gangue de glace.
Deux feuilles mortes y sont restées enfermées.
Les brindilles tombées dessinent des rosaces.
Le vent ne souffle pas, la vie semble arrêtée.
Une maison se cache au-delà de son champ.
Sur le chemin, le gel a figé les ornières.
Le portail est coiffé de petits bonnets blancs.
La neige, en fondant, creuse un trou sous la gouttière.
Un vieux bonhomme fond, son chapeau dégouline
Le long de sa joue blanche, vers sa bouche en cailloux.
Un corbeau s’envole d’une branche trop fine,
Son long croassement fait vibrer le redoux.
Un perce-neige pointe le bout de sa fleur,
Le talus, peu à peu, se mouchette de vert.
Le monde blanc et gris retrouve ses couleurs ;
Nous sommes en Avril, c’est la fin de l’hiver.