Minuit. Déjà une heure sans dormir.
La belle à mon côté respire en son sommeil.
De ses lèvres s’échappent de petits soupirs
Dont chacun, en mon cœur, est un petit soleil.
Ces soleils de mes nuits, je les sais tous par cœur.
Ils ont tous un prénom que je leur aie donné,
Ils ont tous un secret, et un peu de chaleur
A donner à mon cœur pour le réconforter.
Mais soleils et sommeil ne sont pas compatibles,
Et il me faut choisir entre mes insomnies
Délicieuses, parfumées de mots inaudibles
Que murmure, en rêvant, la nymphe dans mon lit,
Et un sommeil semblable à un repos coupable
La laissant seule, allongée là, hors de ma vue ;
Ce sommeil égoïste m’est insupportable,
Chaque instant sans la voir est un instant perdu.
La nuit a avancé vers un autre matin.
Le sommeil semble enfin vouloir me rattraper,
Et c’est au petit jour que je m’endors enfin,
Quittant les bras d’Oriane pour ceux de Morphée.
La belle à mon côté respire en son sommeil.
De ses lèvres s’échappent de petits soupirs
Dont chacun, en mon cœur, est un petit soleil.
Ces soleils de mes nuits, je les sais tous par cœur.
Ils ont tous un prénom que je leur aie donné,
Ils ont tous un secret, et un peu de chaleur
A donner à mon cœur pour le réconforter.
Mais soleils et sommeil ne sont pas compatibles,
Et il me faut choisir entre mes insomnies
Délicieuses, parfumées de mots inaudibles
Que murmure, en rêvant, la nymphe dans mon lit,
Et un sommeil semblable à un repos coupable
La laissant seule, allongée là, hors de ma vue ;
Ce sommeil égoïste m’est insupportable,
Chaque instant sans la voir est un instant perdu.
La nuit a avancé vers un autre matin.
Le sommeil semble enfin vouloir me rattraper,
Et c’est au petit jour que je m’endors enfin,
Quittant les bras d’Oriane pour ceux de Morphée.