Je me perds dans un rêve d’immobilité
Où le bruit, il y a un instant si intense
SE vit soudainement complètement coupé,
Comme noyé dans un océan de silence.
Dans cette quiétude où je ne peut songer ,
Qui me tire, m’étouffe, me presse, m’élance,
Je parle sans penser, je vois sans distinguer,
Je ressens sans toucher, je vis sans existence.
Cela ne m’arrive jamais qu’au crépuscule
Quand la pluie frappe ma fenêtre minuscule
Et que le vent fait battre et claquer les volets
Dont les coups sonnent dans ma tête comme un chant,
C’est parfois douloureux, et parfois oppressant,
Et parfois plaisant ; serai-ce cela , rêver ?
Où le bruit, il y a un instant si intense
SE vit soudainement complètement coupé,
Comme noyé dans un océan de silence.
Dans cette quiétude où je ne peut songer ,
Qui me tire, m’étouffe, me presse, m’élance,
Je parle sans penser, je vois sans distinguer,
Je ressens sans toucher, je vis sans existence.
Cela ne m’arrive jamais qu’au crépuscule
Quand la pluie frappe ma fenêtre minuscule
Et que le vent fait battre et claquer les volets
Dont les coups sonnent dans ma tête comme un chant,
C’est parfois douloureux, et parfois oppressant,
Et parfois plaisant ; serai-ce cela , rêver ?