La nuit tombe, écrasant le crépuscule ambré.
La lune troue le ciel de son regard sévère,
Et sa lueur blafarde étend vers la forêt
Une ombre qui s’allonge aux pieds des conifères.
Je suis assis au sol, mains jointes sur mes pieds,
Posé sur le versant plusieurs fois millénaire.
Le lent cycle des jours semble s’être arrêté,
Et le temps immobile érode ma colère.
Le vent qui passe auprès de mon pauvre squelette
Assèche mes larmes figées dans leur sillage ;
Tout mon être frémit des pieds jusqu’à la tête,
Et tandis que mon âme a suivit ton visage,
Le reste de mon corps se meurt en t'attendant ;
Mon cœur s’est peint en noir avec son propre sang.
La lune troue le ciel de son regard sévère,
Et sa lueur blafarde étend vers la forêt
Une ombre qui s’allonge aux pieds des conifères.
Je suis assis au sol, mains jointes sur mes pieds,
Posé sur le versant plusieurs fois millénaire.
Le lent cycle des jours semble s’être arrêté,
Et le temps immobile érode ma colère.
Le vent qui passe auprès de mon pauvre squelette
Assèche mes larmes figées dans leur sillage ;
Tout mon être frémit des pieds jusqu’à la tête,
Et tandis que mon âme a suivit ton visage,
Le reste de mon corps se meurt en t'attendant ;
Mon cœur s’est peint en noir avec son propre sang.